Musiques du moment

Comme beaucoup certainement, j’ai des périodes où certaines musiques tournent en boucle. J’avais envie d’en faire découvrir ou redécouvrir quelques-unes, d’autant que les styles sont bien différents. Bonne écoute !

Je ne suis pas vraiment fan de Sia, mais j’ai étrangement beaucoup aimé sa dernière grande chanson, The Greatest, au rythme particulier certes. Il faut aussi s’habituer à la voix de la chanteuse qui ne plaît pas à tous et c’est d’ailleurs le seul morceau que j’apprécie d’elle. Le clip lié a certainement joué, puisque comme Chandelier, la danseuse Maddie Ziegler adapte chaque mouvement et seconde d’une danse frénétique à la mélodie, dans une vidéo à la fois glauque et émouvante qui rend hommage à la tragédie d’Orlando. Bref, un petit coup de coeur pour cette chanson à l’énergie combative.

Theme of Laura est en fait plutôt le thème central du jeu vidéo Silent Hill 2. Akira Yamaoka, le compositeur, a fait tant de belles musiques pour ces jeux vidéos que j’en ai plusieurs qui passent en boucle, mais j’ai limité le choix à trois. Il est fascinant de voir à quel point ses musiques transportent une atmosphère à la fois triste et mélancolique, parfois empreinte d’oppression, mais aussi de détermination et d’introspection. Les jeux Silent Hill n’auraient pas une ambiance si particulière sans ce compositeur. Les deux autres musiques, You’re not here et Acceptance, appartiennent aux jeux Silent Hill 3 et Silent Hill Shattered Memories et sont chantées par Mary Elizabeth McGlynn. Bizarrement, ce dernier jeu est le seul auquel je n’ai pas encore joué, mais ses musiques de fin sont tout de même très émouvantes, à l’instar de Hell Frozen Rain qui est aussi souvent en mode repeat ces temps-ci.

 

Sweet dreams (Are made of this) d’Eurythmics est une redécouverte : j’avais déjà forcément entendu cette chanson quelque part, et en retombant dessus et en prenant la peine d’aller lire les paroles, c’est devenu un vrai coup de cœur. Certes, les paroles sont à la fois simples et à plusieurs lectures, mais efficaces, et je ne peux m’empêcher de dire qu’elles décrivent très bien le monde en général, de façon certes très absolue, mais aussi nombre d’œuvres et personnages de fictions. Bref, universelles ! Le clip me fascine aussi, avec un côté que je lui trouve très Orwellien sans trop savoir pourquoi. J’aime aussi les reprises faites par Marylin Manson et Emily Browing, mais l’originale reste la favorite.

Florence + The Machine est probablement mon groupe favori, et Ceremonials mon album préféré d’eux, malgré un côté très mélancolique et triste, sombre. Mais je redécouvre actuellement le troisième album du groupe, How big how blue how beautiful, que je n’avais pas tant aimé à la première écoute. Redécouvrir avec le « film » musical de toutes ces chansons ci-dessus que le tout forme une véritable histoire et une traversée lyrique, une évocation fictive d’une vie, donne de toutes nouvelles couleurs à ces chansons. Le seul regret est de ne pas pouvoir comprendre les paroles anglaises de façon à le vivre vraiment comme un film. La voix de Florence Welsh est toujours aussi belle, et ce film permet aussi de voir à quel point elle vit sa musique, qu’elle décrit comme une catharsis, de façon magique. La chanson préférée ici sera What kind of man suivie de près par Ship to wreck qui était ma favorite de l’album à sa sortie.