Rebecca – Daphne du Maurier, VO 1938, VF 2015
Le topo : La narratrice, réservée et introvertie, rencontre Maxim de Winter, propriétaire du célèbre manoir de Manderley. Peu après cette rencontre, ils se marient. Mais à Manderley, tout ne semble encore que bruire des échos de pas de Rebecca, la première femme de Maxim, des bavardages des gens aux meubles disposés dans la demeure, jusqu’à la vénération de Mrs. Danvers, la gouvernante, pour son ancienne maîtresse de maison. Oui, tout en Manderley parle encore de Rebecca, décédée un an plus tôt, une femme bien plus belle, décidée et énigmatique que l’actuelle Mrs de Winter, même si Maxim n’en parle absolument jamais…
Le résultat : Rebecca fait partie de ces romans adorés que je pourrais connaître par cœur, mais que j’ai besoin de relire et retrouver de temps à autre. Il a donné lieu à bien des adaptations, en films, mini-séries et même comédie musicale, opéra, preuve que la mystérieuse Rebecca, le charme gothique et anglais du roman, continuent à fasciner bien des années après sa première parution. Cette nouvelle traduction d’Anouk Neuhoff a été travaillée pour sortir en même temps que l’excellente biographie de Daphne du Maurier par Tatiana de Rosnay, offrant « quarante ou cinquante pages » censurées de la première traduction. Je pense que ces nombreuses pages ne sont pas identifiables au premier abord, et sont plus des lignes présentes tout au fil du roman, mais qu’elles ont clairement manqué. J’ai redécouvert Rebecca sous une plume plus noire et insidieuse, avec davantage de sous-entendus et de violence, peut-être, notamment avec les personnages de Maxim et Mrs. Danvers. Oui, cette relecture m’a énormément fait plaisir, tant j’ai retrouvé avec délectation la plume sombre et fine de l’auteur, avec encore plus de petits détails, de remarques, agissant comme un charme vénéneux durant la lecture. Cerise sur le gâteau, la nouvelle traduction montre avec encore plus de force l’obsession de la narratrice pour Rebecca, rendant hommage au sous-titre du roman « Une étude de la jalousie ». Et autant je trouve que Daphne du Maurier fait parfois preuve d’un peu trop de mépris pour certains âges de la vie, comme lorsque la narratrice, à rebours, se trouve stupide, passive, inexpérimentée, durant ce jeune âge de sa vie, autant elle analyse finement le manque d’assurance lorsqu’on est adulte mais pas tout à fait mûr, montre ces incertitudes avec netteté, ces hésitations, sur comment les apparences différent d’un point de vue à l’autre. Elle montre à merveille l’évolution au cours des âges de la vie, et comment une héroïne positive a aussi son propre charme.
La vraie vie – Adeline Dieudonné, 2018
Le topo : Dans cette famille, ils sont quatre : le père, sombre et violent ; la mère, transparente et soumise ; le frère et la sœur, un peu plus âgée. Et puis il y a leur maison, qui cache une pièce remplie d’animaux empaillés. Un jour, le frère et la sœur assistent à un événement tragique, condamnant le frère à totalement se replier sur lui-même. Sa sœur mettra alors tout en œuvre pour le sauver, en espérant que la création d’une machine à remonter le temps lui permette d’empêcher ledit événement. Mais alors qu’elle grandit et devient indépendante, elle se rend bientôt compte que son père la voie de plus en plus comme une menace…
Le résultat : Adeline Dieudonné a été très remarquée à la rentrée littéraire pour ce roman. Et avec raison, quand bien même j’ai commencé ce roman en me disant que c’était du réchauffé, du déjà-vu mille fois. Et puis, la concision de l’écriture, sa finesse, ses mots ni en trop, ni en moins, font que le roman a continué à me marquer bien après l’avoir refermé. Oui, l’histoire est du déjà-vu, finalement, tout comme on peut en avoir quelque peu marre de voir des romans où les filles, devenues adolescentes, qui se passionnent pour les sciences, l’école, ou découvrent la sexualité, et se faire taguer de féministes. (Si un personnage féminin devient féministe à partir du moment où il va à l’école ou a des relations sexuelles…bref.) La vraie vie a un côté sensible, sans être dans le pathos, et âpre, sombre, sans être trop glauque. L’auteure a l’art de relier les différents personnages à des animaux symboliques, à montrer de manière presque physique cette noirceur et cette luminosité en chacun, en les comparant à des auras, des masses sombres, des lumières et des soleils. C’est sans doute ces métaphores qui donnent un charme propre au roman, en plus des autres thématiques, de son héroïne attachante. Je ne veux pas en dire davantage sur la description, la symbolique des personnages, tant il faut la découvrir par soi-même, mais elle a un côté marquant qui va droit au cœur (au mien, en tout cas), sans compter que la fin se montre positive, mais aussi sombre et originale.
Le Mars Club (The Mars Room) – Rachel Kushner, 2018
Le topo : Romy Hall est une ancienne danseuse dans une boîte de strip-tease. Le seul trésor de sa vie, c’est son fils. Mais quand elle se retrouve enfermée en prison, pour une double perpétuité et un peu plus. Commence une longue solitude au milieu de la cohabitation avec les autres prisonnières…
Le résultat : Le Mars Club est un récit choral, prenant le point de vue de plusieurs personnages vivant dans la prison, ou gravitant autour de la prison. Évidemment, ce roman est une grande critique sociale des conditions de vie en prison pour les femmes, de la façon dont elles se traitent, ou de comment elles sont considérées par les gardiens, les intervenants extérieurs, aux yeux de la société…Le livre traite également de la difficile intégration des personnages transgenres dans les prisons américaines, ou de l’absurdité des peines comme la double perpétuité. Bref, ce roman se veut surtout une critique dénonciatrice, et pour ma part, je n’ai pas vraiment été embarquée dans le roman, ni par son écriture, ni par ses personnages, ni par les actions en cours. J’ai même eu du mal à le finir, pour tout dire.
Horrorstör – Grady Hendrix, VO 2014, VF 2015
Le topo : L’héroïne travaille dans un magasin de meubles, déclaré comme une sous-marque fictive d’Ikea. Blasée et peu engagée dans son travail, elle accepte néanmoins, pour payer son loyer, de passer des heures supplémentaires dans le magasin qui semble témoin de phénomènes étranges durant la nuit. Avec son chef et trois autres collègues, ils finissent par découvrir que le magasin est bel et bien hanté…
Le résultat : La proximité d’Halloween a fait que j’ai lu quelques romans effrayants, ou vu plusieurs films classiques du genre. Horrostör est un classique des maisons hantées, même si sa résolution l’est un peu moins ; si ce n’est que le décor change et est celui d’un magasin type Ikea ! Et on voit l’originalité venir de là, car qui ne s’est jamais paumé dans un Ikea en temps normal, alors imaginez la nuit et s’il est hanté… Le roman se lit bien et est efficace, même s’il ne fait pas vraiment peur, tout en faisant un peu frissonner quand les chaises, meubles, etc, sont détournés en instruments de tortures, avec des schémas fictifs, tel un vrai catalogue ! C’est aussi sa mise en scène en tant que livre qui rend le bouquin sympathique à lire, avec des fausses notices ou pubs.
Habemus piratam – Pierre Raufast, 2018
Le topo : Dans un petit village perdu où les principaux péchés des habitants sont d’avoir triché au Scrabble, le prêtre du lieu reçoit alors la confession d’un hacker informatique. S’ensuivent dix histoires de piratage informatique, sur le fil des dix commandements…
Le résultat : Il s’agit du premier roman que je lis de l’auteur, alors qu’il signe ici son quatrième livre, visiblement dans la même lignée humoristique que les autres. Avec des sortes de récits enchâssés, l’auteur montre le quotidien d’un pirate informatique, avec crédibilité et en utilisant un vocabulaire, des explications, accessibles même à ceux qui sont loin d’être familiers avec ce domaine. C’est d’autant plus drôle quand on voit comment il sera alors possible de voler la Joconde, en trouvant les bonnes informations en libre accès sur Internet ! En parallèle, le récit de la vie du prêtre de village est aussi drôle et parfois absurde, surtout quand celui-ci se met à l’informatique et commet toutes les erreurs d’un novice sur Internet… et cela montre aussi à quel point il est facile de laisser des informations sur soi si on manque de prudence élémentaire. Habemus piratam a ainsi plusieurs pistes de lectures, en montrant les failles exploitables sur Internet, mais surtout en proposant un récit drôle et empli de petites aventures, le tout avec une écriture virevoltante et acérée.
Art et jeux vidéos – Jean Zeid, 2018
Le topo : Jean Zeid met en parallèle les différents courants artistiques avec l’esthétique du jeu vidéo, et sur la façon dont celui-ci devient de plus en plus une œuvre d’art à part entière ces dernières années.
Le résultat : Art et jeux vidéos est vraiment agréable à lire, même si je l’aurais aimé sans doute plus détaillé et plus approfondi en images, en exemples de parallèle entre des tableaux et des jeux. Il réussit en tout cas parfaitement sa mission en montrant les trouvailles visuelles des jeux vidéos, et sur comment ceux-ci se construisent en écho avec des arts existant déjà : le romantisme avec Bloodborne, le minimalisme avec des jeux rétro, le cubisme avec Minecraft, et bien d’autres encore. Et avec cette idée que je ne peux qu’approuver, que le jeu vidéo devient un art à part entière, et parfaitement légitime.
Appelez-moi Nathan – Catherine Castro & Quentin Zuttion, 2018
Le topo : Nathan est né Lila, dans un corps de fille. L’album graphique permet de se rendre compte de cette découverte de lui-même, de son coming-out, de ses relations avec sa famille et son entourage. Il démontre aussi les différentes possibilités d’une transition et le chemin parcouru par le jeune homme en plusieurs années.
Le résultat : Le style graphique d’Appelez-moi Nathan est agréable, sans pour autant qu’il me plaise particulièrement. L’album relate avec justesse une transition pour une personne transgenre, parmi d’autres, car personne ne suit le même chemin, tout en tenant compte des échos sur la famille, les amis, le milieu scolaire, des premiers doutes de Nathan jusqu’à ses premiers traitements ou opérations. L’album se lit bien et sans difficulté, même si certaines pages respirent une violence ressentie par le protagoniste, et qui est parfois difficile à regarder. Il est seulement un peu dommage, effectivement, que l’album s’appuie trop sur un côté pédagogique et explicatif, au détriment de son histoire – même si cette narration et ces explications sont toujours les bienvenues sur ce sujet délicat.
World War Wolves, tomes 1 et 2 – Jean-Luc Istin & Kyko Duarte, 2014-2016
Le topo : L’Amérique connaît l’apocalypse depuis qu’une étrange épidémie transforme les humains en loup-garous. A travers trois histoires en parallèle, on suit alors le quotidien des humains survivants, et comment la société tâche de s’adapter à ce renversement de civilisation ; car si les loups-garous dévorent les humains, ils vivent également en meutes et dans leur propre société…
Le résultat : World War Wolves est l’équivalent de Walking Dead, mais avec des lycanthropes, et ne s’en cache pas. La référence est sans doute clairement assumée, mais cela n’empêche pas les deux premiers tomes de ce comics d’être plutôt sympathiques à découvrir. Car si ici, l’ennemi est toujours les humains et les loups-garous, ces derniers sont encore dotés d’une certaine intelligence et peuvent s’organiser en meutes, dans des villes. On suit en premier le quotidien d’une famille trouvant refuge dans une ville fortifiée, mais susceptible à la corruption et à la présence d’un loup-garou dans l’ombre ; un aveugle qui a appris à deviner les intentions des uns et des autres, et à survivre dans un milieu aussi hostile ; et enfin un homme, doué pour tout réparer, qui est gardé en tant qu’élément utile au sein d’une meute de loups-garous. Alors, même si l’ombre de Walking Dead et d’un monde post-apocalyptique se fait bien ressentir, l’histoire prend tout de même des tournants intéressants et traite ses thèmes de survie, d’humanité, avec justesse.
La maison hantée (The Haunting of Hill House) – Shirley Jackson, VO 1959, VF 2016
Le topo : Hill House est bien connue pour être une maison hantée. Un scientifique se prend d’intérêt pour la maison et invite alors trois autres personnes à passer un mois dans cette demeure : deux femmes sensibles au paranormal, et un des héritiers de la famille possédant cette maison. Très vite, les premiers phénomènes se manifestent.
Le résultat : Le roman reconnaît sans doute un peu de succès en ce moment au vu de son adaptation par Netflix, The Haunting of Hill House, bien que l’histoire en soit très différente. Ici, les personnages s’inscrivent dans une démarche d’analyse scientifique, pourrait-on dire. Et si le roman ne m’a pas fait tant frissonner, il demeure cependant marquant tant il démarque une fine limite entre réalité et surnaturel, entre fantasmes et vrais fantômes. Du point de vue d’Eleanor, l’une des deux jeunes femmes, on entend des coups violents la nuit, des murmures, des rires ; on voit les caractères des personnages s’altérer étrangement par rapport aux attitudes de départ, puis redevenir normaux avant de virevolter de nouveau, les relations s’intensifier puis se dégrader… Shirley Jackson joue sur les non-dits, les détails presque insignifiants, pour créer cette ambiance de maison hantée, et avec succès. Je me suis sans cesse demandée si les changements d’humeur des personnages, de leurs perceptions les uns vis-à-vis des autres, venait de manifestations surnaturelles invisibles ou bien des tourments d’une narratrice effacée, Eleanor, propre à fantasmer et s’illusionner, si les incidents sont dus à son imagination ou véritables…et la fin est d’autant plus glaçante. L’auteure joue bien avec nos sens et notre lecture en tant que lecteur, sans grands effets, sans gore, sans glauque : tout est dans l’atmosphère. Pas étonnant que le roman ait ainsi connu plusieurs adaptations. A noter également, surtout pour l’époque de la publication, écrite de manière aussi subtile que le reste du roman, l’évocation de la bisexualité de l’autre personnage féminin de l’intrigue, Theodora.
La loterie – Miles Hyman & Shirley Jackson, VO 1949, VF 2017
Le topo : La Loterie a lieu chaque année dans son village, avec ses rituels et sa mise en place. Et tout le monde y participe…
Le résultat : Bande dessinée adaptée d’une nouvelle, La loterie a été mis en images par le petit-fils de Shirley Jackson. Le dessinateur parvient à rendre extrêmement bien le décor et l’atmosphère d’un petit village mû par ses traditions, par ses personnages : tout le monde connaît tout le monde, tout est quotidien, banal dans cette bande dessinée. Les images font penser à une Amérique un peu perdue dans le passé, mises en scènes comme des tableaux souvent sans aucune bulle de dialogue. Vraiment, le contexte est très bien retranscrit et nous transporte immédiatement. Et c’est quand le quotidien laisse place à la chute de la nouvelle/bande dessinée, que ce décor paisible apparaît bien plus horrifique, même si j’ai été un peu frustrée de ne pas y voir davantage d’explications, ou de métaphore pas suffisamment orientée pour savoir vers quelle signification me diriger. Une frustration visiblement voulue par l’auteure à l’époque, car à la fin de l’histoire, un dossier permet d’en savoir plus sur la publication de cette nouvelle, l’absence d’explication voulue par Shirley Jackson, les réactions outrées des Américains ayant lu ce texte dans les journaux. J’ignorais qu’une nouvelle avait autant pu marquer les Américains à ce point, à l’époque. Mais il faut dire que le contraste entre le quotidien du village, et la chute finale, est saisissant.
Mais comment fais-tu pour lire autant 😮 ? J’ai lu La vraie vie ! Car ma copine l’avait acheté. J’ai beaucoup aimé ce roman, c’est une belle chronique sociale, qui prend aux tripes franchement. Et une ode à la liberté, à la féminité aussi bien sûr. Le personnage central en a de la résilience ! J’ai aimé le dénouement du livre.
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Je suis aidée par le fait de travailler en bibliothèque, et d’avoir un temps de trajet de transport en commun conséquent –> Oui, La vraie vie est vraiment sympa et en même temps poignant à lire. Je l’ai beaucoup aimé, il touche vraiment au coeur, aux idéaux, au désir de rendre justice et ordre…et la narratrice est très courageuse, emplie d’abnégation et d’adoration envers son frère. La force de ce lien m’a beaucoup touchée, et j’ai trouvé la fin d’autant plus satisfaisante, même si brutale. Je suis contente de voir qu’il t’a plu tout autant !
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J’avais repéré Art et jeux vidéos il y a quelques temps. Qu’il a l’air cool ! Mais j’ai un peu peur qu’il y ait trop de texte pour mes loulous ^^, Ou tu le penserais adapté pour des petits lecteurs ?
Horrostör me fait toujours rire lorsque je vois la couverture ^^
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Il est adapté pour des ados, même si les références sont parfois bien là et pas toujours évidentes. Mais ça dépendra évidemment de la motivation des lecteurs…
Oui, cette couverture est très sympa pour un roman d’Ikea horrifique 🙂
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Whaou, sacrée sélection ! J’ai très envie de découvrir Rebecca, il faudra vraiment que je m’y mette. La vraie vie est un peu trop médiatisé ces temps, je vais attendre un peu 😉 pareil pour la Maison hantée ! Mais je ne connaissais pas les autres, ça me donne des idées !!
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Il est vrai que quand certains livres sont très médiatisés, il vaut mieux parfois les lire des mois après pour voir s’ils sont toujours aussi valables, une fois l’engouement des médias passés. Personnellement, je ne m’attendais pas à aimer La vraie vie, de base, je suppose que je l’aurais apprécié y compris en-dehors de la rentrée littéraire, à condition de le trouver évidement. La Maison hantée a effectivement eu du succès, même si j’ignorais tout de son existence – j’avais envie de lire Shirley Jackson pour un autre roman de base. En tout cas Rebecca étant un de mes romans favoris, et l’auteure également dans mes préférées, je ne peux que t’encourager à le lire…tu as la chance d’avoir encore tout à découvrir de ce texte ! 🙂
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Eh bien, que de lectures au mois d’octobre ! Ah, Rebecca, tu me donnes très envie de le relire, et peut-être pourquoi pas, dans cette nouvelle traduction ! Cela fait très longtemps que je l’ai lu pour la dernière fois (cela me fait penser que ma première lecture remonte à 20 ans, je viens soudain de prendre un horrible coup de vieux ^_^). De même, je note le titre d’Adeline Dieudonné, dont la couverture m’avait attiré l’oeil dans les rayons de la librairie. En tout cas, le résumé et l’avis que tu en as fait m’attires beaucoup. J’ai le roman de Shirley Jackson dans ma PAL depuis des lustres, car j’avais adoré le film en noir et blanc de Robert Wise. Ce huis-clos avec pour toile de fond ces hantises (fantasmées ou non), et un personnage féminin au bord du gouffre, cela m’avait passionnée…Et puis ces histoires de maison qui ont une vie propre, c’est toujours glaçant… En voyant la couverture d’Horrorstör, j’ai vraiment cru qu’il s’agissait d’une pub Ikea… Il doit être original en tout cas ! Merci pour ces titres intéressants et ces rétrospectives !
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Les présentations littéraires à faire aux lecteurs jouent ! Et je suis incapable de ne pas mettre un livre qui me plaît et me passe sous le nez, sur ma carte lecteur… ^^’ Ne t’inquiète pas, moi aussi je commence à prendre des coups de vieux en pensant à certaines choses lues ou vues il y a longtemps. Je pense que la nouvelle traduction te plairait tout autant, même si je crois bel et bien que toutes ces « pages rajoutées » sont diluées au cours des chapitres par des détails et une ou deux lignes de dialogues en plus. Pour Adeline Dieudonné, elle a été très médiatisée, mais effectivement, il m’a bien marquée alors même que j’étais partie en me disant « boaf c’est du réchauffé déjà vu et revu ». Il est très plaisant et assez fort. Je n’ai pas vu le film en noir et blanc de Robert Wise, même s’il est assurément sur ma liste (j’ai vu le remake des années 90 qui était un vrai nanard par contre, xd). Il a l’air sublime et m’intrigue beaucoup. Tu me diras ton avis si tu ressors le roman de Shirley Jackson ! De ce que tu me dis du film, c’est très fidèle au texte donc tu ne seras pas déçue je pense. Horrorstör fait cet effet à tous avec sa couverture ! Il est original, mais sans être transcendant. Merci à toi 🙂
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