Lectures d’avril 2021

Frangine – Marion Brunet

Joachim entre en terminale pendant que sa sœur Pauline passe la porte du lycée pour la seconde. Tout va bien dans son monde très ordinaire d’adolescent, entre ses potes, sa petite amie, le sport. Sauf que Joachim et Pauline sont nés par procréation médicalement assistée, et qu’ils ont deux mères. Ce qui n’a jamais posé le moindre problème à Joachim, mais Pauline, elle, va faire les frais de cette différence dès la rentrée.

Publié à l’origine dans la collection adolescente « Exprim’ » de Sarbacane, Frangine a été ensuite republié en poche chez J’ai lu, sans mention de son public d’origine. Et le premier roman de Marion Brunet peut en effet se lire sans problème avec un regard adulte, même si c’est le point de vue d’un Joachim adolescent qui prime dans la narration. Avec un style réaliste et fluide, Marion Brunet raconte l’histoire de cette famille homoparentale soudée, les côtés ingrats de l’adolescence, la dureté du regard des autres, mais surtout la plongée dans la dépression, la solitude et le harcèlement de Pauline dus à l’homophobie de ses camarades, et l’indifférence, le laisser-aller d’autres élèves et des professeurs. L’auteure aborde ces thématiques sociales avec des mots justes, jamais dans le pathos, effleurant au passage d’autres sujets comme le burn-out et le rejet parental dû à l’homosexualité. Un roman qui se lit très facilement et aux personnages rapidement appréciables, avec le mérite d’aborder des sujets difficiles ou encore un peu tabous dans la littérature adolescente. On trouve déjà dans ce premier roman l’attachement aux liens familiaux forts et aux questions de société propres à l’autrice.

L’été circulaire – Marion Brunet

(Oui, depuis que j’ai eu un immense coup de cœur pour Vanda de Marion Brunet, j’ai décidé de lire ce que je pouvais trouver de l’autrice, tant j’ai aimé son style.)

Dans une ville du midi, deux sœurs, Jo et Céline, alternent leur quotidien entre lycée, fêtes foraines, passages éclairs dans des villas de luxe désertes. Devant un avenir incertain et leurs parents qui triment pour payer leur maison, les deux jeunes filles ne savent pas vraiment quoi faire de leur vie, entre rêves d’enfance et réalité trop brute. Jusqu’au jour où Céline tombe enceinte, refuse de dire le nom du père, entraînant alors le délitement de sa famille et l’explosion des natures de chacun.

Roman noir et social à l’instar de Vanda, si j’ai moins apprécié L’été circulaire, on ne peut nier la tension sourde qui parcourt toute l’histoire. Avec ces deux sœurs attachantes et totalement incarnées, l’une à l’avenir désormais délimité par la présence d’un enfant, l’autre qui rêve de faire du théâtre et de partir de cette ville où tout le monde se connaît, c’est tout un petit microcosme qui se met en place. Les rumeurs qui vont bon train car chacun se connaît ; le racisme exacerbé même quand « ceux qui viennent d’ailleurs » sont d’excellents travailleurs ; le desserrement des liens de ces couples qui ne s’aiment plus ; la méfiance de ces voisins qu’on soupçonne d’être à l’origine de la grossesse de Céline. Cette ville du Lubéron est dépeinte avec une misère sociale frappante, entre alcoolisme, commérages, xénophobie et petits deals arrangeant chacun. Jusqu’à ce jour où tout éclate et où les rancunes et jalousies montent, suite au bouleversement apporté par Céline. C’est âpre, c’est noir, c’est réaliste et déchirant à la fois, mais heureusement, avec une lueur d’espoir à la fin, avec le retour d’un été finalement presque semblable à celui d’avant, comme si les choses ne changeaient pas. Presque pas.

Le chaos en marche, tome 1 : La voix du couteau – Patrick Ness

Le monde où vit Todd est envahi de Bruit. Les pensées de tous les hommes – il n’y a plus de femmes – s’entendent, mais aussi celles des animaux sauvages et domestiques, produisant des flux d’images, de sons, de souvenirs. Dans cette rumeur assourdissante perpétuelle, le jeune garçon va bientôt devenir adulte, à treize ans, et connaître une cérémonie particulière. Et un jour, il tombe sur du Silence dans la forêt. Trahi par ses pensées au sein de sa communauté de Prentissville, il va devoir fuir, encouragé par ses deux parents adoptifs. Débute alors une longue fuite en avant dans un monde qu’il va redécouvrir peu à peu…

La voix du couteau est le premier tome d’une trilogie que j’avais mise de côté depuis longtemps, attendant le bon moment pour m’y plonger, attirée par le synopsis mystérieux et les couvertures sobres de l’époque. J’ai pu effectuer sa lecture avec Déjeuner sous la pluie, qui m’avait proposé de faire une lecture commune avec elle à l’occasion. Merci encore à elle pour cette chouette proposition ! Autant dire que cela a permis d’échanger bien des théories durant la lecture, car La voix du couteau se caractérise par un rythme entraînant où chaque chapitre court est empreint de dynamisme et de mystère, poussant à avancer pour en savoir plus. Les informations sur le monde de Todd sont effectivement données au compte-gouttes, avec cette terrible frustration du personnage qui songe à quelque chose de frappant au cours de l’histoire, mais qui refuse d’en dire explicitement davantage. Car l’autre aspect marquant de ce roman qui se révèle être de la science-fiction après plusieurs dizaines de pages, c’est son écriture. Todd n’ayant pas vraiment eu le temps d’apprendre à lire et à écrire et étant la voix interne de la narration, les fautes d’orthographe volontaires sont bel et bien présentes, ou bien des contractions et déformations de mots, sans oublier ceux propres à l’endroit où le héros vit. Le Bruit est également plusieurs fois représenté avec une typographie particulière et épaisse, allant jusqu’à créer des nuages de mots et de phrases dans le texte même.

C’est un roman mené tambour battant, sans aucun temps mort, enchaînant les révélations et retournements noirs de situation, avec un langage qui n’épargne pas le lecteur. D’ailleurs, on met du temps à s’attacher à Todd, si rude et si peu concerné par les autres, avant que son évolution ne le rende vraiment proche du lecteur qui apprend tous les revers de sa société en même temps que lui, soit frontalement, soit par des suggestions laissant libre d’imaginer le pire. Et comme dans toute quête initiatique, les sacrifices ne manqueront pas. Au-delà de l’histoire elle-même, l’intrigue aborde aussi plusieurs thématiques comme le fanatisme religieux militarisé, l’effondrement de la société, les pensées privées et collectives, la corruption de la société, la rencontre extraterrestre… Bien qu’il faille du temps pour rassembler toutes les informations nécessaires, le genre du roman semble appartenir au Planet Opera pour ce qui concerne sa découverte d’une seule planète, mais avec aussi un côté post-apocalyptique dystopique (du moins là où s’arrête le premier tome) avec la reconstruction d’une société après une guerre contre les extraterrestres, et l’impossibilité de revenir à une technologie futuriste faute de moyens. A noter qu’un film est prévu pour 2021, mais qui au vu de la bande-annonce me paraît déjà trop explicite et américanisé par rapport au livre (sans compter que représenter le Bruit à l’écran, c’est casse-gueule).

Vaisseau d’arcane, tome 1 : Les Hurleuses – Adrien Tomas

Au Grimmark, l’Arcane, phénomène aussi météorologique que surnaturel, peut frapper des hommes et les transformer en Touchés, êtres amnésiques mais capables de fournir une puissante magie. Le Grimmark se sert d’eux pour alimenter en énergie les bâtiments les plus sophistiqués ou les met au profit des plus puissants. Quant son frère Solal devinent un Touché, Sof abandonne son statut d’infirmière et fuit pour sauver son frère. Un exil qui les condamne à la criminalité, pendant que dans l’ombre, diverses factions s’organisent pour prendre le pouvoir, entre hommes politiques, émissaires d’autres peuples et un groupe d’assassins…

Appartenant au genre de l’Arcanepunk par son mélange de magie et de science dans un monde plutôt industriel et fantasy, Les hurleuses est le premier tome d’un diptyque à l’univers riche et bien élaboré. Si bien que pendant les deux cent premières pages ou un peu moins, j’ai même eu du mal à entrer dans l’intrigue tant je recevais d’informations sur le monde du roman, l’univers, la société… des éléments certes utiles à la suite, mais après une Voix du Couteau où tout est distillé au compte-gouttes de manière frustrante, le contraste était très frappant. Car outre la quête de Sof et de son frère (par ailleurs aussi énigmatique qu’attachant), on a d’autres points de vue, d’autres personnages qui nous racontent l’action à divers endroits du Grimmark, tant dans les sphères politiques que « militaires » ou du côté des assassins, ce qui fait qu’on s’ennuie rarement dans une deuxième partie de roman plus axée sur l’action, les rebondissements et révélations d’une société corrompue. Par ailleurs, j’ai aussi apprécié que deux autres peuples que les humains soient mis en avant : les Orcs (très différents de ceux de Tolkien, profondément reliés à la nature) et les Poissons-crânes, êtres humanoïdes sortis des profondeurs, également intrigants. Un roman à l’univers très détaillé et construit, aux personnages tantôt naïfs, tantôt complexes et ambivalents, même si je ne pense pas m’aventurer jusqu’au tome 2.

Le monde de Cyberpunk 2077 – Marcin Batylda

A la fois artbook, encyclopédie et véritable dossier diégétique, l’ouvrage permet de se plonger entièrement dans le monde du jeu vidéo Cyberpunk 2077. En six parties, le livre examine différents aspects de cet univers : le monde moderne (ou comment l’univers de Cyberpunk 2077 s’est effondré au cours des décennies et est devenu ce qu’il est), la technologie de demain (matériel cybernétique, armes, véhicules, technologies…), Night City (une visite des quartiers de la ville), un aperçu de la société (histoire des classes sociales), loi et désordre (gangs, police, nomades) et enfin un dernier chapitre sur les « anciens » cyberpunks avec une interview de Rogue.

Tout d’abord, pour un ouvrage abordant un jeu vidéo en particulier, Le monde de Cyberpunk 2077 se détache singulièrement, puisqu’il se présente comme un immense dossier monté par une rédaction de journalisme au sein même de l’univers représenté. D’où les interviews de personnalités comme Rogue, personnage que l’on croisera dans le jeu, et les références à d’autres protagonistes, d’autres lieux… Le livre se veut comme un dossier qui sera présent entre les mains d’un citoyen de Night City, lui en apprenant plus sur les différents quartiers de la ville (et s’il faut ou non les fréquenter), un rappel d’événements historiques, des technologies passées et actuelles… Bref, il ne s’agit pas d’un documentaire ordinaire et il faut le souligner, car cela en rend la lecture passionnante, comme s’il s’adressait à notre avatar dans le jeu, au début de l’aventure. D’ailleurs, ayant lu le document en même temps que je jouais à Cyberpunk 2077, cela m’a fait sourire de croiser en jeu des personnages qui venaient juste d’être évoqués dans les dernières pages. Par ailleurs, je trouve que la lecture de l’ouvrage serait même indispensable avant de jouer au jeu, car on comprend ainsi beaucoup mieux l’univers, les raisons d’être de certains gangs, les spécificités de chaque quartier, l’évolution des cyber-implants… et cela valorise davantage toute la richesse de création de l’univers, plus que le jeu lui-même où on ne peut se fier qu’à des évocations lors de dialogues, quelques explications et des messages (qu’on ne prend pas toujours le temps de bien analyser, au bout du centième). Et le tout avec un documentaire qui mêle vraiment le fond et la forme avec intelligence, se détachant de l’approche d’autres artbooks avec toujours autant de sublimes illustrations et concept arts pour les yeux.

Fin de saison – Thomas Vinau

Victor, père de famille looser sur les bords, voit la fin du monde venir. Ni une ni deux, il part se terrer dans sa cave, accompagné de son chien et de son lapin, avec un « catakit » kit de survie plus ou moins bien confectionné pour une telle occasion. Dans cette cave, il se met alors à ruminer, rêvasser, essayer de survivre tant bien que mal.

Fin de saison est une petite parodie du mouvement survivaliste, le récit d’un looser qui boit beaucoup, ne fait rien de correct pour survivre, n’a pas essayé de sauver sa femme et ses enfants d’une fin du monde, culpabilise, enfermé dans sa cave. Mais si l’effet recherché est le rire, ça ne fonctionne guère (même si certaines situations sont très absurdes) entre la vulgarité, le mauvais pathétisme du personnage, les courts chapitres un peu sans queue ni tête. Je ne suis sans doute pas passée par le bon livre de Thomas Vinau pour découvrir sa plume (normalement très poétique, mais pas ici) avec une histoire et un style qui ne m’ont pas emportée.

Basketful of Heads – Joe Hill & Leomacs

June vient passer l’été dans une ville du Maine, rejoignant son petit ami, flic saisonnier. Mais des prisonniers sont en cavale, et pour se défendre, l’héroïne saisit la première arme qui lui vient dans la maison où elle passe la nuit : une hache viking. Sauf que celle-ci, en coupant les têtes, les laisse également vivantes et continuant de parler.

Hommage aux slashers et films des années 80 jusque dans le dessin du comics, Basketful of Heads s’apparente à une lecture coupable comme on le dirait pour un film coupable : il n’y a rien de renversant, mais on aime une ambiance précise et ce côté fantastique-horrifique qui rend l’histoire prompte à faire un peu frissonner. June est une héroïne fière et indépendante, passant de la naïveté à un regard plus avisé sur le monde au bout de quelques têtes coupées (et de révélations), et dont la longue nuit d’horreur sert à montrer, en filigrane, le vice des hommes et la corruption d’une société américaine sur plusieurs niveaux. Ce ne sera pas le comics que je retiendrai le plus de Joe Hill, mais cela reste un moment de lecture agréable pour ceux et celles qui aiment les mauvais genres à la Evil Dead.

Le chant du coucou – Frances Hardinge

Triss se réveille dans sa maison après une étrange maladie. Mais elle peine à reconnaître ses parents, sa sœur a peur d’elle, et surtout, elle est affamée, toujours affamée. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que sa mémoire soit si floue, et le monde autour d’elle, si étrange ?

Ça fait un bon moment que je voulais lire un des romans de l’autrice, pour la bonne raison que j’en entendais du bien tant pour leur côté fantastique que pour leur côté gothique. Le chant du coucou penche davantage pour le premier aspect, bien que l’histoire prenne place dans une Angleterre du début du XXe siècle, à l’ambiance sombre et énigmatique. Les révélations se font au fur et à mesure, et ne sachant pas à quoi m’attendre, je me suis très facilement laissée embarquer par l’histoire. Impossible de dire sur quoi exactement pour ne pas spoiler, mais l’intrigue s’approprie des légendes du folklore anglais à sa manière, ce qui était une agréable surprise, et propose de beaux rebondissements avec une atmosphère fantastique servie par une écriture poétique et travaillée, par un style sombre et parfois dur. Les personnages deviennent vite attachants, notamment Triss dans sa quête personnelle, et par la relation qu’elle entretient avec sa sœur, d’abord conflictuelle, puis de plus en plus solide et affectueuse. Empreint de tension quand il le faut, avec suffisamment de mystère et d’énigmes pour donner envie de passer au chapitre suivant, le roman propose aussi de beaux personnages (notamment Violet, tante de Triss, féministe à sa manière et forte tête dans une société puritaine) même si tous n’ont pas le même développement que Triss et sa sœur. Ce n’est pas allé jusqu’au coup de cœur, mais Le chant du coucou est vraiment une belle lecture qui m’a charmée jusqu’à la dernière page.

Au bal des absents – Catherine Dufour

Claude a quarante ans, se retrouve sans emploi, sans réelle famille, sans amis. Obligée de quitter son studio, elle répond à une annonce de travail proposé par un Anglais : aller enquêter sur la disparition mystérieuse d’une famille dans un vieux manoir. Arrivée là-bas, elle se rend compte dès le premier soir que la maison est hantée. Déterminée à gagner l’argent nécessaire pour sa survie, elle se met en tête de vaincre les esprits de la maison, en se documentant sur Internet, par des films et des romans d’horreur.

Au bal des absents revisite le thème de la maison hantée en y injectant une chronique sociale. Car l’esprit qui hante la maison est vite personnifié par l’héroïne comme l’ancienne conseillère Pôle emploi qu’elle a connue, aussi distante, monstrueuse et cruelle. Au point de lui donner le même nom : Colombe. Catherine Dufour utilise le fantastique pour faire passer des messages sur la société, sur le chômage, le monde du travail, la précarité, et cela aurait sans doute été trop à message s’il n’y avait pas ce style empreint d’humour noir durant tout le roman. Car Claude n’est pas forcément une héroïne sympathique au début, plutôt misanthrope, mais on finit par suivre son parcours avec amusement, en la voyant binge watcher des dizaines de films d’horreur à la médiathèque pour décortiquer tous les mécanismes des maisons hantés, lire dans des grands classiques du genre pour trouver les faiblesses de la maison hantée… Il y a un côté très absurde et délirant au roman qui m’a plu, sans compter qu’on démonte un peu les clichés du genre de la maison hantée avec des exorcismes qui mélangent insultes et prières, des eaux et herbes bénites faites avec ce que l’héroïne trouve sous le coude. Pour les amateurs d’humour grinçant.

J’ai aussi lu ce mois-ci La loterie et autres nouvelles de Shirley Jackson, à l’occasion du challenge Un mois, un classique.


17 réflexions sur “Lectures d’avril 2021

    1. Pour le coup, l’écriture fait bon usage de ce style particulier. On ne voit pas la démarcation du Bruit si souvent que ça, c’est bien équilibré, et pour les mots écrits d’une autre façon, passé le premier temps où tu décryptes un peu, ça se fait ensuite tout seul. Je n’ai pas ressenti de moment où c’était trop lourd/incompréhensible personnellement, c’est plutôt bien dosé tout du long.

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  1. Je comprends pour tes lectures de Marion Brunet : j’ai aussi dans l’idée de lire tous ces romans, Vanda en tête. Pour l’instant, je n’ai lu que ses trois romans Exprim’, dont Frangine ! En tout cas, j’ai quand même bien envie de lire L’été circulaire, ne serait-ce que pour la tension dans l’histoire. Elle me l’avait déjà bien fait ressentir dans La gueule du loup.
    J’avais adoré la trilogie de Patrick Ness, il faudrait que je les relise… Je suis bien d’accord avec toi en tout cas : j’appréhende le film. En fait, je doute même de le regarder.
    Tu me fais découvrir le genre de l’Arcanepunk : tu es calée en classification livresque ! ^^
    Je note Le chant du coucou, tu m’as donné très envie de le découvrir !
    Encore un bilan qui donne envie, dis donc !
    Je te souhaite de belles lectures pour le mois à venir !

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    1. Une fan de Marion Brunet avec moi ! 🙂 Mais oui, je pense que tous ses livres sont vraiment intéressants. Le prochain sur ma liste est Sans foi ni loi, et il reste effectivement Dans le désordre et encore un autre après. Elle a un style très marquant et brut qui exprime beaucoup.
      Je ne vais pas me pencher tout de suite sur les tomes 2 et 3 de la Voix du couteau, mais je les lirai à coup sûr. L’univers est tellement intrigant ! Pour le film, on verra, mais je pense que c’est très dur de garder le mystère, les non-dits, le Bruit du roman, dans un média qui montre tout par essence.
      Pour les classifications, je ne serais rien sans le guide des genres et sous-genres du Blog d’Apophis, c’est mon guide à chaque fois. Mais ça me plaît d’essayer de bien cadrer mes lectures, et j’espère arriver à faire de même avec le polar à l’avenir. Quant au Chant du coucou, c’est bien mon petit favori du mois je pense ! Merci encore pour tes mots, et je te souhaite aussi de belles lectures ! 🙂

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      1. Je pense que tu auras fini d’arpenter sa biblio bien avant moi, mais en tout cas, j’espère être aussi séduite que toi par tous ses titres. Je pense que mon prochain sera Vanda, mais bon, moi et les prévisions de lecture… ça dépendra duquel me tombe sous la main en premier.

        J’irai faire un tour sur le blog d’Apophis alors !

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      2. Et puis rien ne sert de se presser, quand tu en seras dans l’humeur, tu trouveras ses romans !
        Oui, il a un guide très complet des genres et sous genres de l’imaginaire, et même en parcourant les simples catégories, tu as déjà un bel aperçu de beaucoup de genres !

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  2. La Voix du couteau fait partie de mes livres préférés, je trouve l’écriture incroyable/
    Je me souviens qu’il y a des années déjà l’auteur évoquait un projet cinématographique, cela s’est enfin fait mais je me demande vraiment ce que ça va donner, comme tu dis représenter le Bruit me semble difficile !

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    1. Après, je pense que ce n’est pas impossible (certains jeux vidéo le font très bien et de manière cinématographique) mais avec un point de vue aussi interne que celui de Todd, c’est tous les faux-semblants, les non-dits, les choses qu’on découvre en même temps que lui, qui vont passer à la trappe je pense.

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  3. Wouah mais comment fais-tu pour lire autant de livres et jouer à autant de jeux en seulement un mois ? oO Super, je suis content que tu aies succombé à « Le monde de Cyberpunk 2077 » ! Tu as vu, les artworks sont magnifiques en plus de ça !? C’est vraiment un « artbook » à part je trouve ! Perso je n’ai toujours pas fait le jeu, j’attends toujours de pouvoir acquérir une PS5 pour savourer l’expérience à fond…

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    1. J’avoue que ça a carburé ce mois-ci, j’avais des vacances aussi ! Oui, on m’a offert le livre sur Cyberpunk 2077 finalement, donc j’étais très contente de pouvoir le lire tout en découvrant le jeu. Je trouve que la mise en page et la manière de présenter sont vraiment originales et pour le coup, ça rentre totalement dans l’univers. Pour le jeu, je comprends, je t’avoue que j’ai terminé le jeu sur PS4 et le sentiment est mitigé, même si je ne regrette pas mon expérience. Les graphismes ne sont pas aussi immersifs sur PS4 que sur PS5, et tu éviteras peut-être les crashs que j’ai subis !

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  4. Magnifique bilan, dis-moi ! Je suis 100% d’accord avec tout ce que tu dis du Chaos en marche, et c’était beaucoup trop bien de découvrir ça en ta compagnie. 🙂 Et il va falloir que je lise du Marion Brunet, de toute évidence !

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    1. Merci encore à toi pour cette super lecture en ta compagnie ! Il faut dire que le livre ne nous a pas laissées un instant de répit avec son suspens. Je te dirai ce que je pense de la suite ! Et oui, si tu as l’occasion de croiser le style de Marion Brunet, n’hésite pas !

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  5. Merci pour ces partages ! Je pense découvrir prochainement Marion Brunet avec « Frangine » après avoir lu tes quelques lignes sur cette œuvre, et peut-être « Le Chant du Coucou » (il faut bien faire des choix, tant de livres attirants…!). Par contre « La Voix du Couteau » m’intéresse désormais moins. Ta sélection est impressionnante de variété !

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    1. Je jongle avec les envies, les livres a lire du mois, etc… du coup c’est souvent varié. Meme si je pense qu on y retrouve toujours un peu les mêmes lignes. Frangine est bien sympa en tout cas, tu verras ! (Et oui, trop de choix, trop de choses intéressantes à lire…)

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  6. Encore une belle brochettes de livres ce mois-ci ! J’ai le Chant du Coucou dans ma PAL depuis des lustres. Frances Hardinge est une auteure magnifique, je trouve. Il y a une ambiance très particulière dans ces romans. J’avais été subjuguée par l’ambiance de L’île aux mensonges (The lie tree en VO, beaucoup plus pertinent que le titre français), faussement catalogué en littérature jeunesse… Cette trilogie de Patrick Ness m’intrigue complètement, je vais y regarder de plus près… 😉

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    1. C’est grâce à toi que j’ai emprunté ce livre par ailleurs ! J’ai beaucoup apprécié son roman, et j’espère continuer avec ses autres romans, L’île aux mensonges est dans ma liste depuis longtemps. Ici aussi, il y avait un air faux de littérature jeunesse, avec sa jeune héroïne, mais le style n’est pas tellement jeunesse… Je te dirai quand je lirai ses autres oeuvres ! Pour Patrick Ness, il a fait beaucoup de choses, alors n’hésite pas à piocher vers ce qui te tente le plus chez lui. Je pense que la Voix du couteau est plus empli d’action, cependant, que ses autres romans qui paraissent plus psychologiques et un peu contemplatifs.

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