A une exception près, que des belles lectures durant ce mois d’août…
Décrypter The Last of Us – Nicolas Deneschau
Un ouvrage pour analyser la licence vidéoludique The Last of Us, des personnages et thématiques des jeux, aux coulisses du studio Naughty Dog jusqu’aux phénomènes médiatiques.
Comme bien souvent, les livres de Third Editions sont d’une excellente qualité, et ce documentaire consacré à The Last of Us n’échappe pas à la règle. Il retrace le parcours même du joueur au travers des jeux, en deux actes (pour le premier et second opus), permettant d’analyser chronologiquement à la fois l’intrigue des jeux, mais aussi les événements qui ont lieu en coulisses : projets parallèles de Naughty Dog permettant de nouvelles expérimentations techniques, départs du studio, réactions des fans, etc. Une manière de revivre pleinement les jeux tout en apprenant une foule de détails sur les symboliques, détails qu’on a pu laisser échapper, sur l’immense travail (et le crunch/burn-out qui s’ensuit) des développeurs de The Last of Us derrière chaque aspect du jeu : musique, couleurs, lumière, narration environnementale… De quoi faire redécouvrir les deux opus sous un tout autre œil. Mais ce que j’ai apprécié dans cet ouvrage, outre apprendre beaucoup de choses sur cette licence unique, c’est aussi la passion qui se ressent derrière chaque mot de l’auteur, son plaisir à revisiter le jeu et ses coulisses avec le lecteur, à en dégager de nombreux thèmes (rédemption, survie post-apocalyptique, représentation de la femme, etc), et à ne pas hésiter à critiquer les jeux ou à prendre position dans certains débats qui ont eu lieu. La lecture se révèle d’autant plus passionnante, avec un fil rouge bien distinct : ce qui reste de l’humanité dans un monde post-apocalyptique, c’est sans doute l’amour, sous toutes ses formes, qui pousse au pire comme au meilleur.
La femme à l’étage – Rachel Hawkins
Une réécriture de Jane Eyre à l’époque moderne, version polar… c’est très mauvais. De manière plus constructive, Rachel Hawkins a tenté quelque chose qui valait le détour pour quelqu’un comme moi qui adore les réécritures : transposer le mythique roman de Charlotte Brontë de nos jours, en Amérique.
Mais les personnages en deviennent insipides, avec une Jane en narratrice peu fiable et « manipulatrice », pet-sitter qui rencontre Edward « Eddie » Rochester dans les beaux quartiers, qui achètera un chiot (Adèle) pour se trouver une excuse de revoir Jane… et ça continue dans le même absurde et le même manque d’intérêt tout du long. Le peu qui aurait pu être intéressant (les faux-semblants de Jane et Edward, à différents niveaux) ne l’est pas, à cause d’un manque total d’alchimie entre les personnages, une faiblesse d’écriture dans le style (qui est tout, sauf empli de suspense) stéréotypé et banal, une tentative de transposition de l’œuvre originale qui est tout simplement incompréhensible et qui manque de toute l’essence d’origine du roman. Jane ne ressemble guère à Jane, John Rivers devient un homme quasi-pervers d’un intérêt nul, la fameuse femme à l’étage n’est guère passionnante, et l’intrigue n’est ni prenante, ni originale, ni prompte à susciter la surprise. Si bien que même si le roman se lisait vite (heureusement), je ne savais plus si je devais essayer de le lire avec indulgence ou avec une parodie en tête, mais dans tous les cas, chaque chapitre terminé était mauvais. Et c’est rare que j’ai un jugement aussi sévère sur un livre, mais ici, je ne trouve rien à sauver, entre les personnages peu crédibles et passionnants au possible, la réécriture indigne et le style plat. En plus, je sortais de Décrypter The Last of Us : un véritable décalage entre le style recherché et poétique même de Nicolas Deneschau, et celui tellement fade de ce roman…
Six of Crows, tome 1 – Leigh Bardugo
A Ketterdam, on trouve le Barrel, un quartier malfamé où règnent les conflits de plusieurs gangs. Parmi eux, celui des Dregs, mené par Kaz Krekker « Dirtyhands », qui impose le respect malgré son jeune âge. Quand on lui donne l’opportunité d’une mission quasi impossible, mais capable de le rendre riche, il forme autour de lui un groupe pour réussir : Inej, le Spectre, acrobate défiant la gravité ; Jesper, expert en armes à feu ; Wylan, aussi intelligent que doué pour créer des bombes, le rigide Mathias et Nina, capable de magie.
J’avais découvert le petit groupe de Six of Crows par le biais de la série Shadow and Bone sur Netflix (dont l’esthétique est par ailleurs remarquable), et évidemment, c’était ces personnages qui m’attiraient le plus, formant un groupe aux personnalités très différentes par rapport à l’autre intrigue parallèle très classique et un peu fade (Grisha). Lire Six of Crows sans Grisha, c’est plonger dans un univers dont on n’a pas forcément toutes les clés, mais c’est aussi découvrir la ville de Ketterdam si caractéristique et atmosphérique, c’est surtout partager le passé et présent des Bregs, avec une psychologie bien plus fouillée que dans la série. L’ambiance et l’intrigue à multiples rebondissements sont au rendez-vous, dans un univers fantasy travaillé, mais le véritable charme et cœur du roman, c’est ces six personnages. Kaz et son ambiguïté remarquable, créant un anti-héros tourmenté et intelligent, capable de tout, prisonnier de son propre passé et de sa solitude, capable des extrêmes ; Inej, fabuleux personnage féminin tout en subtilité et nuance, aussi pieux que courageux ; Nina, si pleine de vie, de cœur et de détermination, malgré sa capacité à jouer des faux-semblants ; Jesper pour son sens de l’humour, sa désinvolture ; Mathias pour sa loyauté tellement ancrée, ses principes et ses croyances ; Wylan, qu’on pourrait presque oublier, mais doué d’un sacré répondant et de surprises. Un groupe véritablement attachant, aux membres tellement différents mais qui forment un cœur, presque une famille au fil de l’intrigue… Mon seul bémol est qu’à la lecture, j’ai presque regretté l’âge des personnages (à peine adultes pour la plupart) car cela contrastait avec la dureté et la noirceur de leurs parcours de vie par moments. Mais pour le reste, le tome 2 m’attend et je serai ravie de retrouver ces protagonistes si attachants, Kaz en tête pour sa subtilité et ses extrêmes.
Tout ce qui reste de nous – Rosemary Valero O’Connell
Trois histoires dans cette bande dessinée futuriste aux tons roses et gris, doux et ronds, trois histoires pour raconter le sentiment de perte, l’amour, l’oubli, la fin du monde, la joie du moment présent.
Tout ce qui reste de nous se décompose donc en trois nouvelles. Celle au titre homonyme présente deux amantes qui veulent vérifier une légende urbaine : à tel endroit, on passerait dans un monde parallèle. Quand elles y arrivent, elles sont séparées : l’une part à la recherche de l’autre, mais pour obtenir des informations, elle raconte ses souvenirs de sa compagne aux étranges habitants. Insidieusement, ses souvenirs s’effacent, et quand elle retrouve son amante, toutes deux se sont oubliées. Un récit doux-amer, portant sur l’oubli douloureux et dangereux des souvenirs avec un procédé terriblement mélancolique, ce qui rend l’histoire marquante, entre douceur et tension.
Ce qui reste raconte comment on utilise la mémoire d’un(e) volontaire pour servir d’énergie à un vaisseau spatial lors de sa longue traversée. Mais le voyage ne se passe pas bien, et l’une des survivantes, en attendant les secours, se retrouve plongée dans les souvenirs de la donneuse. Là encore, un récit qui se démarque par l’importance accordée aux souvenirs et aux sentiments qu’ils entraînent, avec cette relation naissante entre la voyageuse et la donneuse, entre nostalgie et préciosité des moments.
C’est également le thème qui revient avec Con temor, con ternura, où les gens attendant le réveil de la « géante » (une personnification de la Terre), qui peut annoncer la fin comme le renouveau de l’humanité. Ce temps d’attente est utilisé pour rendre hommage à l’amour, au fait de vivre ensemble, à la beauté du moment présent avant un changement majeur. Trois nouvelles emplies de contemplation et de réflexion, donc, qui ne me resteront pas forcément en tête, mais qui mêle à la fois douceur des illustrations et doux-amer de sentiments plus douloureux et mélancoliques.
En apnée – Meg Grehan
Écrit en vers libres, En apnée est le court récit d’une jeune fille de 11 ans, vivant avec sa mère, qui cherche à tout savoir sur tout, surtout sur ce qu’elle ne comprend pas, comme le monde sous-marin, ou encore le drôle de sentiment qu’elle ressent quand elle parle à Chloé, son amie…
A peine deux cent pages, d’une finesse et d’une poésie tranquilles pour relater le quotidien de Maxime, entre ses interrogations de pré-adolescente, ses peurs envers les animaux marins, ses incompréhensions du monde. Tout un discours libre, qui touche en plein cœur, qui révèle les pensées et les émotions de la jeune fille de manière attachante, jusqu’aux moments où elle cherche à mettre les mots sur ce qu’elle ressent pour son amie, sur l’homosexualité qui n’est qu’une vague idée. Et pourtant elle ressent déjà la peur d’être différente, des réactions négatives de sa mère et des autres, la peur d’être décalée et d’être seule à cause de ce soupçon dont elle n’est pas vraiment sûre. C’est un roman jeunesse vraiment touchant, aux mots sincères, avec un rythme apaisant et doux comme une berceuse par sa poésie, qui se lit et se ressent plus que tout autre chose, avec une authenticité et une fausse simplicité qui font verser (plus que) quelques larmes à la fin, admettons-le… Une petite perle à découvrir.
Sur ma peau – Gillian Flynn
Camille Preak, journaliste, revient dans sa ville d’enfance, Wind Gap, chargée de relater les événements autour de deux meurtres de petites filles. Là-bas, elle retrouve sa mère, son beau-père et sa demi-sœur, avec qui elle n’a jamais eu de bonnes relations. Et la ville, où tout se sait par les commérages des habitants, est emplie d’une lourde menace, qui l’oblige à se replonger dans son passé et ses raisons d’avoir quitté Wind Gap.
Étouffant, poisseux, oppressant. Sur ma peau est le premier roman de Gillian Flynn, dont j’avais adoré Les apparences. Et dans un tout autre registre policier, Sur ma peau me laisse une impression terriblement marquante, par son atmosphère anxiogène qui a même été responsable d’un ou deux cauchemars (ne plus lire de Gillian Flynn le soir?). C’est la plongée dans une ville oppressante aux lourds secrets, où on cherche le coupable du meurtre des petites filles, où la famille de Camille se révèle aussi ambiguë que toxique, entre une mère possessive et lointaine à la fois, et une demi-sœur quasiment schizophrène, une jeune fille de 13 qui alterne entre l’innocence enfantine et la maturité d’une adulte séductrice et assurée. Camille n’en est pas moins un personnage trouble, une femme de trente ans qui peine à se défaire du passé, qui s’est longtemps auto-mutilée avant d’avoir une vie un peu près normale. Gillian Flynn fait vivre une sacrée plongée noire entre Wind Gap, ses personnages ambivalents et ses meurtres d’enfants innocents, dans une atmosphère de plus en plus poisseuse et glauque, qui ne lâche pas, qui fascine, qui met mal à l’aise, par le crescendo de l’action cruelle et l’abrupt des mots soigneusement choisis. Il paraît étrange de parler de coup de cœur pour un roman aussi sombre, mais c’en est un, tant il est marquant et prégnant.
Plein gris – Marion Brunet
Elise et Victor découvrent le corps de Clarence, flottant près de leur bateau. Avec les deux autres membres de leur groupe, ils doivent affronter la tempête qui s’approche. Mais lutter contre les éléments s’annonce difficile, surtout quand cette violence ranime également les rancœurs et secrets au sein du groupe d’adolescents.
Un nouveau genre encore pour Marion Brunet, un huis-clos pour les jeunes adultes cette fois, toujours aussi fort et aussi rondement mené. On est sur le bateau avec ces cinq jeunes, on vit leur quotidien, leur talent de navigateurs, mais aussi leurs sentiments d’adolescence, la jalousie, l’amour, le narcissisme, l’amitié, et la volonté de survivre qui naît sur ce bateau, en pleine tempête. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais le récit est immersif, faisant sentir les vagues et les embruns comme aux côtés des personnages, nous menant dans une intrigue plus complexe que de prime abord, avec des caractères soigneusement campés. Cependant, je ne pense pas qu’il restera dans mes livres favoris de l’autrice, même s’il est de qualité et se dévore rapidement : il m’a manqué un petit quelque chose pour être totalement dans l’histoire, peut-être plus d’attachement aux personnages, mais c’est très subjectif.
Mes vrais enfants – Jo Walton
Patricia Cowan est dans une maison de retraite et son esprit est de plus en plus confus. Chaque jour, le monde autour d’elle semble changer, tout comme elle s’emmêle dans ses souvenirs, se souvenant de deux vies. L’une où elle épouse Mark, embarquant pour une vie moins romantique que prévu ; l’autre où elle fonde une carrière professionnelle et vit avec Beatrice. Dans chaque vie, elle a des enfants, qui lui paraissent tous bien réels…
Mes vrais enfants, c’est une perle : il n’y aurait besoin de rien savoir d’autre et de juste foncer le lire. Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour le commencer ? Ce roman est une uchronie personnelle et Historique : le point de divergence se situe au moment où Patricia choisit, ou non, d’épouser Mark. Et à partir de cet instant, le roman alterne entre ses deux vies, chapitre par chapitre, l’une où elle est surnommée Tricia, l’une où on l’appelle Pat, où les rencontres, le travail, les connaissances, mais aussi les événements du monde changent et évoluent, se répondent parfois en écho, mais traçant deux lignes temporelles bien différentes. Et c’est brillant, par les échos entre chaque vie, par certains personnages qu’on recroise ou des thèmes qu’on retrouve de manière différente… Mais surtout par la force d’écriture de l’autrice : les deux vies sont aussi convaincantes, poignantes et réelles l’une que l’autre, laissant le choix de l’interprétation au lecteur et à la lectrice, faisant qu’on passe d’un chapitre à l’autre, emporté, curieux d’en savoir plus, en s’attachant jusqu’aux personnages secondaires, même si on peut parfois s’emmêler un peu les pinceaux entre les deux réalités.
Et le roman aborde tellement, tellement de sujets : bien sûr, le libre-arbitre, les conséquences de ses choix, mais aussi le féminisme, la conquête spatiale, la difficulté de reconnaissance des familles homoparentales, l’homosexualité, l’équilibre entre vie personnelle et carrière professionnelle, l’émancipation, la période du sida, la guerre nucléaire, l’art, l’amour qu’on porte à sa famille malgré des choix de vie différents, l’amour sous bien des formes (familial, parental, polyamour), le pacifisme, les retombées écologiques et radioactives, le terrorisme, etc. Mes vrais enfants est d’une densité rare, riche, qui interroge et émeut, qui vaut pour les vies et les Histoires qu’il retrace, mais aussi pour ses personnages, auxquels on s’attache vraiment, tant on peut les comprendre dans l’amour porté à la famille, dans le besoin d’art, dans le choix d’une vie hétérosexuelle ou homosexuelle, face à des déchirements familiaux, à la peur d’un monde qui devient sombre et fou… C’est là encore une magnifique lecture, coup de cœur, qui se dévore en à peine trois jours, terriblement prenante et emplie d’humanité.
Et enfin, la dernière lecture du mois était La Fin de Satan (Victor Hugo) pour le challenge Un mois, un classique.
C’est tellement dommage pour La femme à l’étage ; j’adorais l’idée d’une réécriture de Jane Eyre à l’époque moderne, version polar !
Six of crows est dans ma PAL et si je n’ai pas accroché plus que cela aux personnages dans la série ( mais c’est probablement parce que je me suis ennuyée devant mon écran), ta description du groupe est bien plus tentante. Quant à la relative jeunesse des personnages par rapport à la dureté de leur parcours, c’est quelque chose que je trouve assez répandu en YA…
J’avais dû rendre Tout ce qui reste de nous avant d’avoir le temps de la lire, mais je compte bien réemprunter la BD.
En apnée est dans ma wish list depuis sa sortie et avec ton avis, il risque d’atterrir dans ma PAL.
Vu tout ce que j’ai peu en lire, je ne suis pas étonnée que tu aies apprécié, voire beaucoup aimé Mes vrais enfants et sa multitude de thématiques.
Joli mois de lecture 🙂
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C’est vraiment dommage pour La femme à l’étage… honnêtement je n’en attendais pas forcément beaucoup, mais là c c’était désolant.
Pour la série Six of Crows, je comprends, je trouve notamment l’intrigue autour de la Grisha elle-même très peu intéressante. J’ai vraiment été séduite par la vision des Crows dans le livre, je trouve le groupe si intéressant et dynamique ! il est bien plus subtil et fouillé, pour tous les personnages (l’intrigue autour de Nina et Mathias est aussi beaucoup plus cohérente). En fait, je crois que ce n’est pas tant la dureté du parcours qui me dérange, mais de voir que Kaz, 17 ans, contrôle tout un quartier et impressionne des hommes du double de son âge. Il y a un sacré contraste, mais c’est vraiment un point de détail…
En apnée est vraiment très doux, j’espère qu’il te plaira ! Personnellement, le livre m’a vraiment beaucoup touchée, et je suis toujours séduite par les écritures plus libres que d’ordinaire.
Merci à toi pour tes mots et ton passage par ici !
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C’est vrai que dit comme ça, ce décalage est surprenant !
J’aime aussi les écritures plus libres que dans les romans classiques.
Avec plaisir 🙂
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J’adore les éditions Third Edition, j’avais lu celui sur FF9 et j’avais trouvé le livre très complet et instructif! Bon par contre j’ai pas encore joué à Last of us 2 donc je vais essayé de pas me spoil mais vraiment ca a l’air super interessant! Je trouve ca trop cool de se plonger calmement dans un univers qui va souvent à 100 à l’heure (c’est rare que tu te poses dans ce jeu pour observer les paysages sans garder un petit fond de panique au cas où un truc surgisse ou un script se déclenche xD)
Tout ce qui reste de nous m’avait tapé dans l’oeil à sa sortie sans que j’ai trouvé le temps de mettre la main dessus! Je pense le lire si je le trouve en bibliothèque mais je ne me risquerais pas à l’acheter, le format court n’étant pas ce que je préfère en littérature!
J’avais bien aimé Plein gris que j’ai trouvé très addictif dans sa construction. Par contre je te rejoins sur un point, les personnages sont pas incroyables et assez peu caractérisés globalement. Tu as lu Sans foi ni loi? Il est dans ma WL et dans ma liste pour me faire une culture littéraire jeunesse mais si tu me dis que c’est génial ca me poussera a le trouver en bibli au plus vite ahaha
J’adooooore les histoires comme celle que propose Mes vrais enfants. La question « qu’aurait été ma vie si javais fait si ou pas fait ca » vraiment, un délice! Je n’ai par ailleurs jamais lu de Jo Walton alors que j’en entend que du bien alors je me le note d’urgence !!
Je te souhaite un joli mois de septembre rempli de belles rencontres de papier ♥
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Franchement, aucun livre de Third Editions ne m’a déçue jusqu’à présent, et celui-là est dans les meilleurs ! Mais par contre oui, il y a du spoil partout, alors je te conseille de faire The Last of Us part II d’abord ! Et c’est clair que là, le livre te fait analyser et réaliser des choses que tu ne vois pas en plein jeu, dans le feu de l’action…
Oui, Tout ce qui reste de nous mérite emprunt mais pas forcément achat je pense ! A moins d’avoir le coup de coeur, on ne le relit pas forcément. Ah,contente de voir que je ne suis pas la seule sur le ressenti de Plein gris, l’histoire est chouette, mais les personnages moins caractérisés. Ça me rassure. Je n’ai pas encore lu Sans foi ni loi, mais j’espère pouvoir le faire bientôt et te le dire comme ça !
Franchement, Mes vrais enfants est hyper riche, passionnant et empli d’émotions, je te le conseille vivement ! Pour les autres romans, je ne sais pas trop, mais celui-là est génial.
Je te remercie encore, je te souhaite un beau mois de septembre et de belles lectures à toi aussi ! 🙂
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Aïe pour La femme à l’étage, ça a vraiment l’air catastrophique ! En tout cas, tu exposes bien tout ce qui n’allait pas dans ce roman, c’est très persuasif (pour ne pas le lire).
Ravie de lire cet avis très positif sur Six of Crows que j’avais beaucoup aimé également. Je n’ai pas tout à fait abandonné l’idée de lire Grisha un jour, mais ça m’a l’air quand même moins savoureux.
Même si je lis très peu de polars/thrillers, voilà un moment que j’aimerais découvrir les livres de Gillian Flynn, envie que tu confirmes. Cette atmosphère lourde, cette impression marquante… ça contribue à me donner envie.
Je saute ton avis sur Mes vrais enfants qui est dans ma PAL et que je préfère découvrir sans trop en savoir !
Un bilan quand même fort positif et qui donne des envies de lectures à travers les titres que tu fais découvrir !
Je te souhaite d’aussi belles lectures en septembre !
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Ça fera un achat malheureux en moins pour ceux qui lisent l’avis, xd. Mais là, j’ai été quand même surprise d’à quel point c’est mauvais…c’est plus que ne pas adhérer aux choix de l’auteur je trouve.
Je crois que Grisha reste très classique dans son intrigue, du coup ça fait un peu réchauffé dès qu’on a lu de la fantasy…je pense que c’était aussi le(s) premier(s) romans de l’autrice, et qu’elle s’est beaucoup améliorée ensuite, quand elle a fait Six of Crows.
Je lis très peu de polars également. Gillian Flynn avait été une grande claque avec Les apparences (dévoré en 2-3 jours…) et je gardais ses autres ouvrages de côté, car elle en a écrit peu. Finalement, je me suis lancée, et Sur ma peau est assez différent des Apparences (on sent que c’est un premier roman, sujet différent…) mais pfouh, quelle claque aussi niveau ambiance oppressante, choix des mots dans l’écriture…
Oui, Mes vrais enfants mérite de se découvrir sans rien savoir ! Une perle !
Merci à toi l’Ourse, je te souhaite également un beau mois de lectures !
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Ça m’est arrivé il y a peu avec un bouquin de fantasy, donc je comprends tout à fait ce sentiment de « rien ne va dans ce roman ». C’est une expérience assez rare et destabilisante, je trouve, dans l’intensité du rejet de tous les aspects du récit.
Oui, c’est l’effet que ça me fait. Cependant, je n’ai pas beaucoup entendu parler de ses nouveaux romans (King of Scars ou quelque chose dans le genre ?), donc je ne sais pas ce que ça vaut non plus.
Vraiment à lire à l’occasion, ces romans alors ! Tu es très convaincante et ils semblent avoir un côté addictif qui pourrait plaire à mon esprit distrait actuellement !
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Quelle magnifique sélection, dis donc !
Je n’ai toujours pas tenté Six of Crows (je vais toujours prudemment vers le young adult, j’en ai un peu trop consommé à l’époque) mais je finirai par céder 😀
Tout ce qui reste de nous et En apnée ont l’air magnifiques, je ne les connaissais pas du tout !
Ahh Gillian Flynn, c’est une de mes autrices de thrillers préférées. Si tu as aimé ces deux, je te conseille vivement Les lieux sombres (mon pref’, même si Les apparences n’est pas loin derrière) !
Et ça fait longtemps que Mes vrais enfants me fait de l’oeil aussi, j’ai beaucoup aimé mes premières lectures de Jo Walton (Morwenna et Les griffes et les crocs) et pour l’avoir vu dans quelques interviews, ça a l’air d’être un sacré personnage 🙂
Tout beau mois de septembre à toi ! ❤
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Je peux comprendre, on finit par faire une overdose d’un genre ! Tout ce qui reste de nous ne me restera pas en mémoire longtemps je pense, mais En apnée, davantage. Ouiii, je sais qu’il me reste Les lieux sombres (et une nouvelle je crois) mais je le réserve pour plus tard… il n’y en aura plus à lire d’elle, après, c’est précieux ! J’espère qu’elle reecrira. Oh, je ne sais pas du tout à quoi ressemble Jo Walton, ça m’intrigue. Mais quand je vous l’engagement dans Mes vrais enfants, le nombre de thèmes abordés, elle doit avoir des avis très pertinents et frappants à lire… septembre est presque fini, mais je te remercie encore pour ton passage !
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Six of Crows m’a l’air très sympa, c’est le genre de bouquin qui me tenterait bien. Par contre quasiment tout dans Plein Gris me fait penser aux films Open Water (y compris la couverture ahah). Je vois que tu joues à Yakuza Like a Dragon, madame a bon goût XD. Grosses bises !
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Et Yakuza est très sympa pour l’instant, je t’en remercie encore beaucoup ! La dynamique de Six of Crows, avec ses personnages, est en tout cas très sympa.
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