Starmania, Starmania… Un monstre – dans le bon sens du terme – de la comédie musicale franco-québécoise, datant de désormais plus de quarante ans. En 2014, j’en faisais sur ce blog une analyse, et à l’époque, je ne croyais guère au possible retour du spectacle, comme pour Notre-Dame de Paris ! Mais après un retard dû à la pandémie, c’est en 2022 que la quatrième version de Starmania débarque sur les planches, à Nice et Paris puis en tournée dans toute la France. J’ai tout d’abord vu le musical le 12 novembre 2022, à la séance de l’après-midi, puis le 12 mars 2023, également à 15h. Deux séances permettant de voir la presque entièreté du casting de 2022.
Derrière les tubes, la tragédie
Si Starmania est aussi connu, quarante ans après sa création, c’est grâce à l’universalité de ses chansons composées par Luc Plamondon et Michel Berger. Du Monde est stone à Un garçon pas comme les autres en passant par le Blues du Businessman, les tubes ne manquent pas, mettant des mots sur des émotions auxquelles on ne peut que s’identifier. Au fil du temps, ils ont été tant repris que la majorité du public en a oublié l’histoire sous-jacente. La beauté des chansons a fait oublier la noirceur et le tragique de Starmania, ainsi que les destinées de ses personnages, à la fois archétypes et terriblement humains. Cette nouvelle version mise en scène par Thomas Jolly les remet au centre de la scène, ces protagonistes et leurs histoires individuelles qui se mêlent et s’entrelacent, pour s’élever ou se détruire.
Monopolis est la capitale de l’Occident, dans un monde futuriste aux accents cyberpunk et à l’esthétique scintillante et métallique. L’élection du président de l’Occident s’approche, avec deux candidats : Zéro Janvier, milliardaire et ancien militaire devenu businessman et politique d’extrême-droite, face au Gourou Marabout, au bord politique opposé, prônant le retour à la nature et au scepticisme envers tous les complots et la modernité de la société. Stella Spotlight, star de cinéma en désuétude et sex-symbol, acceptera l’offre d’alliance de Zéro Janvier pour revenir sur le devant de la scène.
A l’Underground Café se réunit Johnny Rockfort, personnage anarchiste et destructeur, prêt à casser la société avec sa bande de zonards : les Étoiles noires. Ils sont bientôt rejoints par Sadia, « travesti », figure toute aussi violente et terroriste, déterminée à hisser les Étoiles noires encore plus haut. Tout cela, sous les yeux de Marie-Jeanne, la serveuse automate et narratrice de l’histoire, qui vit comme elle peut dans cet univers souterrain, avec son meilleur ami Ziggy. Ce dernier espère arriver à passer dans Starmania, l’émission des stars, animée par Cristal, la présentatrice vedette solaire de Monopolis. Les personnages se croisent et se recroisent dans une atmosphère empreinte de la menace du terrorisme et de la dictature, de la solitude humaine, de la peur d’un futur déshumanisé, un futur où certains trouveront la gloire et d’autres la déchéance.
A chaque époque, sa version
Starmania n’a eu de cesse de changer selon les époques de sa mise en scène. La version de 1979 est ainsi résolument rock, tandis que celle de 1989 s’imprègne d’un aspect plus synthé et minimaliste, voire intimiste. La version 2022 repart des origines, notamment en assumant plusieurs hommages aux années 70 au cours du spectacle. Mais surtout, parce que le spectacle reprend des chansons et personnages délaissés de cette première version de 3h, disparus depuis, notamment le Gourou Marabout et ses chansons. L’histoire est rendue plus fluide, plus naturelle, jouant parfois de l’ordre des chansons ou même de leurs débuts et fins, placés à un autre endroit, pour générer un nouvel impact et continuer à surprendre. Bien sûr, l’an 2000 étant désormais passé, certaines paroles changent légèrement et évoluent, même si on aurait parfois aimé une encore plus grande modernisation du texte.
En 1979, Starmania était aussi précurseur dans ses thèmes : l’omniprésence du terrorisme, le côté orwellien des écrans, une dictature négligeant l’environnement et préférant les forces armées, la venue d’un régime autoritaire et la montée des attentats, l’urbanisation excessive au point de pousser à vivre dans des souterrains, la mode des « stars » où chacun(e) veut être le ou la vedette d’un soir… Le spectacle abordait aussi les questions de sexualité et de genre, au travers des personnages de Ziggy, homosexuel, et Sadia, « travesti », qu’on pourrait aisément qualifier de transgenre désormais. Starmania reflétait les années 70 par la révolution des mœurs sexuelles, par sa tentative de révolutionner le monde, au moyen d’une énergie brutale et violente qui imprègne le spectacle.
En 2022, on ne peut que constater à quel point Starmania était ainsi avant-gardiste sur son temps, puisque toutes ses thématiques sont désormais actuelles : surmédiatisation de l’individu mais aussi des politiques, peur du terrorisme, régimes autoritaires, dérives sectaires et complotistes, questions de genre et de sexualité, destruction de l’environnement… Bref, l’opéra rock n’a pas vieilli et se retrouve au contraire tout aussi frappant à notre époque, voire effrayant sur certains aspects. La nouvelle mise en scène n’édulcore rien et se permet de rendre l’histoire sur scène aussi magnifique que parfois glaçante.
Des interprètes stellaires…
Il paraît difficile de succéder aux voix mythiques qui ont interprété les chansons devenues cultes, de Daniel Balavoine à Maurane, en passant par France Gall ou Diane Dufresne. Et pourtant, aux deux représentations que j’ai eu l’opportunité de voir, je n’ai été déçue à aucun moment. Comme pour le premier Starmania, il s’agit là d’une troupe franco-québécoise et qui, reflétant à la fois son temps et le spectacle, se permet d’être aussi inclusive.
Ainsi, Alex Montembault est un chanteur non-binaire et il interprète le rôle de Marie-Jeanne, souvent considérée comme le personnage le plus proche du public car narrateur et spectateur de l’intrigue. Si, lors de la première représentation que j’ai pu voir, le chanteur était certainement encore en train de s’approprier le rôle et paraissait un peu détaché émotionnellement, cinq mois plus tard, son jeu est empreint d’une mélancolie douce qui sied à merveille au personnage, avec une voix absolument magnifique et angélique. Marie-Jeanne est après tout spectateur de toute l’intrigue mais aussi de sa propre vie, reflétant une routine quotidienne sans rêves ni ambitions, étant le plus normal et le plus mélancolique de tous les personnages. Toute la douceur et le blues qui s’échappe du protagoniste de Marie-Jeanne est reflétée avec justesse, comme la complicité le liant à Ziggy.
Pour ce dernier, j’ai vu successivement Nicolas Dorian (doublure) puis Adrien Fruit, l’interprète principal. Tous deux sont excellents dans le rôle, même si j’ai pu préférer la présence d’Adrien Fruit, tant dans son chant que sa danse. Les deux interprètes donnent toute l’énergie d’un personnage qui cherche à s’élever socialement en passant dans Starmania, puis en acceptant d’être disc-jokey à la boîte de nuit de Zéro Janvier. S’il paraît égoïste et opportuniste en se faisant passer avant tout, dans sa quête de gloire et d’être quelqu’un, c’est aussi un personnage solaire, qui cherche à trouver un but dans son existence. La mise en scène de La chanson de Ziggy est ainsi particulièrement bien trouvée avec cette multitude de sosies de lui-même, dansant, chantant, sur une scène où il serait enfin mis en avant.
La scène, la starmania, c’est le domaine de Cristal. Lilya Adad donne à son personnage tout le mordant et l’éclat pétillant d’une Cristal qui est née dans les hautes sphères et qui n’imagine pas forcément l’existence d’un monde souterrain plus noir. Plus tard, kidnappée par Johnny Rockfort et les Etoiles noires, elle rejoint leur cause et devient plus virulente et violente envers le milieu qui l’a vu grandir. Son évolution est bel et bien palpable, plus fluide et visible peut-être que dans les précédentes versions où elle semblait davantage victime du syndrome de Stockholm, puis revendicative. Gabrielle Lapointe, en alternance du rôle et vue la deuxième fois, apporte un timbre cristallin absolument magique sur scène. Cristal se fait ici pleinement actrice, embrassant sans sourciller une relation ambiguë avec Johnny Rockfort, sachant jouer aussi de la manipulation de l’image face au public. Et moi qui n’avais jamais vraiment apprécié ce personnage jusque-là, cette nouvelle vision la rend bien plus attachante et intéressante.
Johnny Rockfort, voilà aussi un personnage qui m’a surprise dans cette nouvelle version. Même s’il était anarchiste et terroriste, pour moi, il tenait davantage du looser violent, refusant l’implication politique. Ici, avec l’interprétation réussie vocalement de Côme (interprète principal), il dégage une inquiétude étrange et sinistre qui n’est pas sans faire penser au nihilisme d’un certain Joker, tout en violence bien plus manifeste. Pourtant, le personnage sait aussi se montrer plus vulnérable et doux quand il croise la route de Cristal, dont il tombe amoureux et qui lui ouvre brièvement une autre possibilité d’avenir, plus espérant et romantique. Néanmoins, je l’avais trouvé un peu en retrait par rapport aux autres personnages, alors qu’il est l’un des héros principaux. William Cloutier (doublure), impressionne encore plus par sa présence sur scène et sa voix, qui n’est pas sans faire penser à celle de Balavoine. Il ne garde pas tout à fait la même présence inquiétante, mais on le sent terriblement engagé et impliqué. (Anecdote : dans cette deuxième séance, je suis quasiment certaine que Côme interprétait alors un des gardes de Zéro Janvier).
On ne peut parler de Johnny et Cristal sans mentionner Sadia, qui forme avec eux un « trio de la jalousie » lors d’une scène. Sadia voit en effet Johnny s’éloigner d’elle à cause de Cristal, alors qu’elle avait donné à Johnny l’impulsion de divers coups d’éclat. Ici, j’ai vu à deux reprises Ambriel (doublure), dont la voix cassée convient à merveille pour un personnage aussi ambigu et jouant sur un double visage. Sadia, c’est après tout l’agent double, une figure ambivalente aussi bien vouée à un but politique qu’ensuite dévorée par ses propres passions, quitte à trahir un camp ou l’autre. La chanteuse lui donne cette agressivité qui correspond magnifiquement au personnage, que ce soit lors de Travesti ou d’autres scènes, parfois silencieuses. Elle est tout aussi éclatante dans On danse à Naziland qui la voit révéler son vrai visage et envisager une fin apocalyptique dont elle sera l’un des rouages.
Puisqu’on parle de deux visages, le Gourou Marbout s’offre la singularité d’être interprété tantôt par une femme, Malaïka Lacy, ou bien par un homme, Simon Geoffroy. Si j’ai peut-être préféré, au niveau du chant, l’agressivité voulue par Simon Geoffrey pour son rôle, c’est avec Malaïka Lacy que j’ai trouvé encore plus ambivalent et manipulateur ce personnage de gourou qui transforme ses adeptes en une foule déshumanisée et paranoïaque. Quel plaisir de voir le retour d’un tel protagoniste après des années d’absence depuis la première version ! Surtout en le voyant se faire à ce point écho des dérives sectaires et complotistes, à l’opposé de son concurrent, dans une attitude ambiguë face à ses électeurs.
Zéro Janvier, l’antagoniste principal de Starmania, a été interprété lors des deux représentations vues par Aurel Fabrègues. J’ai une profonde affection pour les méchants, surtout quand ceux ci-sont loin d’être lisses. Tel est le cas avec ce Zéro Janvier, à la puissance vocale indéniable (il aura déclenché bien des applaudissements), mais qui, avec son costume et sa figure de jeune cadre moderne, rend le personnage extrêmement glaçant, avec le contraste de son discours à la limite de la dictature. Il interprète le rôle avec brio, reprenant notamment Il se passe quelque chose à Monopolis, une chanson habituellement dévolue à Roger-Roger, avec un air d’autant plus inquiétant. Et pourtant, on sent le personnage presque humain lors de ses passages avec Stella, notamment Ego trip qui devient une scène de ménage presque drôle, avec force complicité avec la chanteuse. (Autre anecdote : quand c’est l’interprète principal de Zéro Janvier qui est sur scène, il semblerait que Aurel Fabrègues joue alors son garde du corps).
Stella Spotlight, interprétée par Jeanne Jerosme (doublure) puis Maag (interprète principale) est elle aussi mise davantage en avant, notamment avec une version instrumentale du fameux Sex shop, cinémas pornos qui devient une scène underground presque malsaine. La fluidité et le changement sur certains chansons rend l’évolution de ce personnage (qui n’apparaît qu’à l’acte II) plus frappante, la faisant passer chez Gourou Marabout ou lors des scènes présidentielles de Zéro Janvier. Jeanne Jerosme confère au personnage une vulnérabilité impressionnante, la rendant victime du milieu dans lequel elle s’engage pour essayer de retrouver un peu de gloire, la rendant aussi proche du public que Marie-Jeanne, spectatrice impuissante des événements. Maag, plus affirmée et déterminée, présente de son côté une incroyable voix grave qui la rend saisissante et absolument fascinante sur scène.
…Sublimés par une mise en scène de lumières
Le casting éclatant de Starmania est aussi mis en valeur par la mise en scène. Changer un peu l’ordre de chansons, de morceaux de dialogues, permet de rendre l’action plus lisible et de donner une lecture plus claire des personnages, notamment de leur évolution d’un bout à l’autre des deux actes. Parfois, les paroles ne sont cependant pas très distinctes, surtout dans certains chœurs.
Dès l’ouverture, des piliers aux diverses lumières servent à mettre en scène l’urbanité de Monopolis. Ces mêmes piliers sont assez larges pour accueillir la voix de Roger-Roger (interprété par Thomas Jolly), l’intelligence artificielle qui sert de présentateur télé des événements. Plus tard, ils permettront de visualiser des extraits des promotions présidentielles de Zero Janvier et du Gourou Marabout, dans un noir et blanc menaçant. On notera aussi une projection de vidéo lors de l’enlèvement de Cristal par Johnny (je n’en dis pas plus).
Ce qui frappe, c’est l’immensité ressentie de Monopolis. Déshumanisante par ses buildings métalliques, certes, mais aussi éclatante dans la vision d’un building en forme d’étoile déstructurée, dès le début. C’est un des décors les plus impressionnants et originaux, avec l’appartement de Stella : chaque personnage y apparaît peu à peu, se mêlant progressivement à la chanson. C’est là aussi qu’aura lieu On danse à Naziland, apothéose de classe et d’élégance avant la fin du monde, que ce soit en termes de lumières, de rythme, de costumes ou de danse.
Les lumières ont un rôle tout aussi majeur. Des projecteurs forment des faisceaux multiples, qui semblent tantôt mettre en lumière les personnages, tantôt les y emprisonner dans une cage de lumière. De la mise en scène voulue pour certains personnages jouant des doubles jeux, aux protagonistes enfermés dans leur propre destin, les lumières symbolisent tout cela, changeant parfois aussi de couleur selon le personnage présent. On en prend plein les yeux.
Conclusion
Starmania est un spectacle tout simplement magnifique, que ce soit visuellement ou vocalement, même si sa structure n’est pas exactement celle d’une comédie musicale et se rapproche plus d’un spectacle avec enchaînements de chansons. Elle demeure toujours aussi brûlante d’actualité, quarante ans après, car nous sommes dans ce qu’elle décrivait. Le spectacle donne toujours à voir avec autant d’intensité, de mélancolie et de violence, les passions et déchéances de ses personnages, broyés par une société trop dystopique pour eux. La modernisation de l’œuvre et sa nouvelle mouture donne lieu à des surprises, des choix qui peuvent plaire ou déplaire, comme l’évident hommage aux années 70. Starmania est porté par des chanteurs et chanteuses talentueux qui donnent une nouvelle vision d’une œuvre prophétique, avec honneur et éclat. Elle critique encore, comme à son époque, le désespoir derrière l’éclat de la célébrité, l’hypocrisie des hommes politiques et des médias, la radicalisation et absurdité d’une ville « métro-boulot-dodo », la disparition de la nature. Et elle porte encore avec elle le sentiment de rébellion contre le monde, la profondeur de sentiments universels, l’espoir aussi. En dépit de sa noirceur et de sa tragédie, Starmania vaut infiniment le coup d’œil, présentant un opéra-rock sublime, aux chansons aussi connues que très souvent déconnectées de leur véritable histoire. Saisissez la chance de les redécouvrir : vous ne le regretterez pas.
Passionnant, comme toujours. J’aime beaucoup les musicals, mais j’ai encore de grosses lacunes, dont Starmania. Je connais certaines chansons, mais je ne connaissais même pas l’histoire. J’ai donc été très intéressée d’en découvrir plus avec ton article et très impressionnée par l’intelligence de celui-ci. Comme toujours, bravo et merci.
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Ton retour donne envie ! Et cette analyse détaillée, avec la comparaison avec la version d’origine, est très intéressante !
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Je ne suis pas sûre mais je pense que tu as confondu les deux interprètes de Johnny. A vrai dire, il faudrait revérifier encore une fois les castings qu’on a pu voir. Un très bon article, comme d’habitude 🙂
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C’est bien possible, en effet !! Merci beaucoup, je vérifierai. Et merci pour ton commentaire !!
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C’est génial de pouvoir comparer les interprètes ! Moi aussi j’aime beaucoup les interprétations d’ Aurel Fabregues et Malaika Lacy qui sont glaçants dans leurs rôles. Et effectivement, tous les chanteurs jouent des petits rôle dans l’ensemble quand ils ne sont pas distribué en rôle principal (garde du corps de Zéro Janvier, bonne de Stella, Etoiles Noires, choristes de Cristal, etc.) Par contre comme le mentionne quelqu’un dans un commentaire précédent, Côme était remplacé par William Cloutier le 12 mars, donc est-ce que vous auriez vu deux fois William ? 😉
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J’ai beaucoup apprecié ces deux interprètes en effet ! Et j’adore quand les doublures ou alternants deviennent ensuite des seconds rôles quand ils ne jouent pas les personnages. Ça rajoute a la magie du spectacle mais ça met encore plus en valeur leur travail et leur talent !
Alors, je suis quasiment sûre d’avoir vu deux Johnny différents, car les voix étaient vraiment différentes. C’est possible que je me sois trompée ou ai inversé ! Je n’avais pas la liste des artistes présents à chaque representation, malheureusement, et je me suis fiée soit à leur apparence pour certains, soit à la voix, pour savoir qui était qui.
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Oui l’affichage de la distribution n’était pas au point au début, et parfois il y a encore des erreurs ! En général, William Cloutier joue le samedi après-midi, mais il est possible qu’en début de saison il ait été remplacé par Côme. (J’étais également là le 12 novembre, mais à 20h !) Par contre, sans aucun doute c’était William qui a joué dimanche 12 mars. C’est difficile de les distinguer physiquement car lorsqu’il joue Johnny, William porte une perruque pour qu’il ressemble à Côme ! Par contre Côme a une voix beaucoup plus rauque et dégage plus de violence au début, alors que William une voix plus douce avec plus de facilité dans les aigus (du coup ça ressemble plus à votre description finalement !)
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Oui,pour eux deux, je pense qu’on ne peut donc se fier qu’à la voix pour faire la différence ! Honnêtement,le premier Johnny vu était très agressif, j’ai trouvé, et le second avait une voix assez proche de celle de Balavoine par moments. Ce sera impossible à vérifier, mais au vu de tous ces descriptifs, j’ai probablement bien inversé les deux interprètes ! Merci encore pour votre aide et à celle de F-de-Lo pour dégager le vrai du faux !
J’espère que nous aurons droit à un CD ou DVD pour garder cette magnifique version en mémoire…Outre les interprètes, quel est votre ressenti sur le spectacle en général ?
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