Héroïnes de jeux vidéo – Bounthavy Suvilay
Des années 1980 jusqu’à 2020, un panorama des personnages féminins de multiples univers vidéoludiques, héroïnes, antagonistes, intelligences artificielles…
J’aimerais pouvoir dire que cet ouvrage, le premier à ma connaissance en France sur un tel sujet, est le bienvenu, mettant en avant de nombreux protagonistes féminins et l’évolution des héroïnes de jeux vidéo au cours du temps. Malheureusement, si l’on ne peut nier la variété et le nombre des personnages choisis, issus de tous les genres de jeux (plateforme, aventure, horreur, indépendant…) et le travail de recherche derrière (quoique guère sourcé), Héroïnes de jeux vidéo pèche énormément par le ton de l’autrice. Bounthavy Suvilay se sert de l’ouvrage pour faire passer ses avis personnels sur bien des sujets, orientés par ses idées politiques et une vision du jeu vidéo encore bien stéréotypée et sexiste. Pour un documentaire qui, avec un tel sujet, doit se révéler forcément un peu féministe, elle refuse ce point de vue ou de voir une évolution des personnages féminins à travers le temps, prétextant que le jeu vidéo n’a pas besoin d’héroïnes (puisque tout le monde peut s’identifier à Pac-Man, tas de pixels), nie le côté sexiste et misogyne qui existe encore chez certains joueurs et studios de production, nie tout court le besoin de représentation de femmes diverses (ethnie, orientation sexuelle, rôles sortant des archétypes), etc,quand elle ne donne pas l’impression de prendre ses lecteurs et lectrices pour plus bêtes qu’ils ne sont. Bref, j’ai suffisamment analysé ce livre chez Podculture.fr (si vous voulez voir une critique plus constructive et longue) pour ne pas vous le recommander, et pour rester toujours perplexe sur comment l’éditeur a pu laisser ainsi un documentaire aussi grand public avec de tels messages.
Birthday – Meredith Russo
Eric et Morgan sont nés le même jour, dans le même hôpital, et sont meilleurs amis depuis. Mais à l’adolescence, les choses changent : Morgan commence à se sentir profondément mal dans sa peau, loin de se sentir un véritable garçon ; tandis qu’Eric affronte un père de plus en plus tyrannique, face auquel il s’écrase.
Birthday tient à son parti pris d’écriture : seul le jour d’anniversaire des deux protagonistes est véritablement raconté, en alternant le point de vue d’Eric et Morgan, faisant un bilan des années écoulées. Si le roman est avant tout l’histoire de Morgan, personne transgenre qui lutte pour s’affirmer, puis renonce à transitionner, puis parvient finalement à devenir qui elle a véritablement envie d’être, c’est aussi une histoire sur le deuil d’un parent, sur une amitié proche qui subit des hauts et des bas, sur le harcèlement en contexte scolaire, sur la pression familiale, sur la naissance de sentiments ambigus entre les deux personnages. Un roman qui coche toutes les cases du Young adult, qui parle de transidentité avec justesse (l’autrice étant elle-même transgenre), mais également de bien d’autres sentiments adolescents et du passage à l’âge adulte. Cependant, malgré ses qualités, j’ai bien moins accroché à ce roman qu’à Celle dont j’ai toujours rêvé de Meredith Russo, peut-être parce que je me suis moins attachée aux personnages, et que j’ai trouvé le rythme du livre parfois plus lent que dans son précédent roman – à moins que je ne m’éloigne simplement de la tranche d’âge cible.
A copier 100 fois – Antoine Dole
A peine une soixantaine de pages pour raconter l’histoire du narrateur, un garçon de 13 ans, qui se fait harceler au collège à cause de son homosexualité, soutenu par seulement sa meilleure amie, et ce face à un père exigeant, qui surtout ne veut pas que son fils soit un faible, pour qui les coups à l’école sont un simple apprentissage de la vie. En quelques dizaines de pages, pas besoin de fioritures pour décrire la brutalité du quotidien du narrateur, les bagarres, l’incompréhension du père, le sentiment de peur et de culpabilité : les mots d’Antoine Dole sont durs, ils percutent d’autant plus fort sur un texte aussi court, ils sont terriblement justes et puissants, pour amener une belle lueur d’espoir à la fin sur la relation entre ce père et ce fils qui finissent par se comprendre.
The Promised Neverland (tomes 12 à 20) – Kaju Shirai & Posuka Demizu
(Spoilers) J’ai enfin terminé la série The Promised Neverland, où les jeunes orphelins de Grace Field basculaient du monde idéal en apparence de l’orphelinat, vers un monde où les démons mangent les humains pour conserver leurs capacités physiques et mentales à l’apogée. C’est une sacrée aventure qui se termine, qui aura connu quelques légers ralentissements à un moment (comme souvent dans les séries de mangas) mais qui réussit une fin tout à fait dans le ton et l’atmosphère de son univers, douce-amère, se reposant sur les liens d’amitié entre les différents personnages, élevés comme une famille, unis ensuite dans un même but commun. La fin de la série a apporté son lot de batailles, de scènes saisissantes (notamment avec la reine des démons), de réflexions et de dilemmes moraux. The Promised Neverland se termine très bien, quasiment sans s’essouffler au gré de scènes entraînantes et émouvantes, avec des personnages attachants jusqu’aux dernières pages, qu’on quitte avec un petit pincement au cœur. La fin donne d’ailleurs encore un autre sens au titre…
Le chant d’Achille – Madeline Miller
Écrit avant Circé de la même autrice, Le chant d’Achille raconte l’histoire de Patrocle, jeune prince exilé après un meurtre. A la cour du roi Pelée, il y rencontre Achille, son exact contraire, aussi héroïque que Patrocle est dans l’ombre. Entre les deux jeunes garçons se lie une amitié fusionnelle, qui devient ensuite un amour profond. Mais la Guerre de Troie les emmène bien loin de la cour de Pélée, de Chiron, forçant Achille à embrasser une destinée héroïque.
Madeline Miller a étudié de nombreuses versions de l’histoire d’Achille pour écrire son roman, certaines étant plus ou moins pudiques sur la relation liant Patrocle et Achille. Ce qui en ressort est un livre – à l’instar de Circé – encore une fois captivant, riche de détails autant mythologiques qu’historiques. On croise tellement de personnages mythologiques familiers ou moins connus – Chiron, Thétis, Ulysse… – que c’est un véritable plaisir de replonger dans cet univers mythologique connu enfant, de les redécouvrir avec toute leur personnalité et ambiguïté, tout en profitant d’une véritable reconstitution historique des batailles de l’époque. J’ai adoré découvrir cette période adolescente où Achille et Patrocle nouent une relation aussi fusionnelle, empreinte de complicité et de complémentarité, où ils étudient sous le regard de Chiron ; où ils voient la guerre de Troie se profiler à l’horizon, tout comme cette immense bataille sur plusieurs années, reconstituée avec amertume, où Achille doit affronter son destin et se rendre sur le terrain chaque jour, sachant qu’il finira par y trouver la mort. Une superbe reconstitution des combats de l’époque, avec autant de dureté et de sang qu’on peut l’imaginer. Ce récit épique est accompagné d’une relation vraiment intéressante et passionnante entre les deux jeunes hommes, au point qu’il est impossible de tourner les dernières pages sans avoir le cœur serré. Le chant d’Achille est véritablement merveilleux à lire, par son évocation mythologique, par sa psychologie des personnages, par cette écriture fine qui ne laisse rien au hasard et nous mène avec facilité dans un passé lointain, nous expliquant les enjeux de l’époque avec fluidité. Un coup de cœur que je recommande autant que Circé.
Black Squaw, tome 1 – Yann, Alain Henriet
Bessie Coleman est une jeune femme aviatrice dans l’Amérique des années 20. Un métier rarissime pour une femme, d’autant plus quand celle-ci est métisse, d’origine Cherokee et afro-américaine. Ce qui n’empêche pas Bessie d’accepter toutes les missions lui permettant de voler, même si cela la conduit à se mêler à la pègre ou à affronter le Klu Klux Klan.
Premier tome d’une série (il y en a tout cas déjà un deuxième tome), Black Squaw peut se lire comme une entraînante bande dessinée d’aventure dans un milieu américain noir et corrompu, mais également comme la véritable histoire de Bessie Coleman, qui a bel et bien existé. Le portrait de l’héroïne en devient d’autant plus fascinant, nourri de flash-backs sur son enfance indienne, et le dossier historique en postface est bienvenu à lire, contextualisant la vie de la jeune femme et les conditions de son époque. La période historique n’en est pas moins intéressante, surtout quand on a une héroïne comme Coleman, subissant les discriminations d’un temps, mais se dressant fièrement face aux préjugés, déterminée à faire valoir ses droits et ses désirs. Autre charme de la bande dessinée : le mélange d’argot et d’anglais parlé par les personnages, qui donne une ambiance bien particulière aux dialogues entre personnages et révèle tout le mordant d’une figure historique dont j’ignorais totalement l’existence.
L’année suspendue – Mélanie Fazi
Après Nous qui n’existons pas, Mélanie Fazi revient avec un nouveau livre de non-fiction, proche du témoignage, portant sur le fait d’être possiblement autiste, sur la recherche d’un diagnostic et l’acceptation de celui-ci.
Les livres de Mélanie Fazi ne sont pas moins intéressants quand ils relatent ses expériences personnelles que ses nouvelles fantastiques. L’autrice part d’une conversation où son amie lui aurait suggéré qu’elle était peut-être autiste : un incident qui la mène ensuite à faire de nombreuses recherches sur le sujet, à essayer de revoir sa vie sous cet angle, y cherchant les détails pouvant confirmer ou infirmer cette hypothèse, sachant que l’autisme est différent selon les personnes. Puis ce sera la recherche d’un diagnostic avec la rencontre de plusieurs spécialistes, pour la plupart bienveillants. Au-delà d’une simple personne qui cherche à savoir si elle est bel et bien autiste, il y a aussi toutes les interrogations des personnes concernées par le sujet : la crainte de l’auto-diagnostic à tort, d’exagérer les détails de sa vie, voir comment l’autisme peut affecter le comportement au quotidien, quelles solutions trouver pour compenser cette particularité qui peut notamment entraîner une fatigue profonde, etc. Mais le livre parle aussi de la lenteur des diagnostics en France selon si l’on passe par la médecine libérale ou publique, de la difficulté à simplement reconnaître les caractéristiques de l’autisme chez les adultes, et particulièrement les femmes, tant les personnes adultes se sont adaptées pour « compenser » les singularités induites par cet état, par rapport aux enfants autistes plus faciles à détecter. Le témoignage se révèle très intéressant à lire, instructif sur plusieurs points, et mené par un style aussi fin que sincère, sans sombrer dans le pathétisme ou l’apitoiement, loin de là. L’année suspendue, c’est celle de l’attente d’un diagnostic, une année d’interrogations et de réflexions, mais aussi l’année du Covid-19, où le monde se ralentit et où l’autrice voit les gens vivre à un rythme plus restreint et plus isolé, plus proche de son mode de fonctionnement habituel.
Il n’est pire aveugle – John Boyne
En Irlande, sur une cinquantaine d’années, on suit la vie de Odran Yates, un jeune adolescent prêt à devenir prêtre suite à une tragédie familiale. Persuadé de sa vocation, le jeune homme évolue, de son adolescence à l’âge mûr, de l’Irlande au Vatican, tout en voyant également la société irlandaise changer autour de lui…
Voilà un roman qui est un coup de cœur, pour moi qui avais gardé depuis longtemps le nom de l’auteur dans ma tête en voulant le découvrir un jour. C’est donc le dernier roman publié par John Boyne, qui nous évoque la dureté, la misère, l’évolution de l’Irlande, d’un temps où l’Église catholique était respectée, jusqu’à notre époque actuelle où les prêtres sont plus méprisés et entraînent la méfiance plus qu’autre chose. Avec une alternance entre les époques, entre âge adulte et adolescence, c’est tout ce changement profond de la réputation de l’Église que Boyne nous décrit, mais également la lourdeur administrative, les vices sur lesquels on ferme les yeux (la pédophilie étant un des sujets majeurs du roman), l’austérité de la vie des prêtres face à un monde et des mœurs plus modernes… On découvre le parcours de vie d’Odran Yates, certes respectable, mais en proie lui aussi à des doutes sur sa vocation, sur cette manière dont la prêtrise l’éloigne de bien des aspects d’une vie quotidienne, sur laquelle il est pourtant censé conseiller ceux qui viennent lui demander son aide. C’est un formidable portrait que l’auteur nous en offre, le rendant attachant, parfois pathétique, parfois tourmenté, très humain, mais au final, coupable comme bien d’autres dans l’Église d’avoir fermé les yeux sur des agissements honteux et criminels de ses collègues, d’avoir refusé de voir certaines vérités en face, gardant un confort à ne pas faire évoluer certaines choses. Odran Yates, comme l’aura de l’Église, paraît bienfaiteur au début, avant de se révéler bien plus complexe, empli de contradictions, de paradoxes et d’aveuglement. Autour de lui, les divers personnages – son collègue prêtre, ami depuis l’adolescence, les membres de sa famille – sont tout aussi passionnants et fouillés. Un superbe roman, très dur par moments, mais aux portraits fins et ambivalents, toujours dans la nuance et la subtilité, qui interroge beaucoup et qui fait réfléchir, une fois la dernière page tournée. Je ne manquerai pas de lire les autres livres de l’auteur, tant son style et sa maîtrise des personnages m’a fait forte impression.
Elles, tome 1 – Kid Toussaint & Aveline Stockart
Elle débarque dans son nouveau collège et se fait vite une bande d’amis. Mais son quotidien est vite troublé quand l’héroïne paraît changer d’humeur et être complètement versatile, présentant cinq personnalités différentes.
Une lecture mitigée, bien qu’il s’agisse d’un premier tome, mais justement, cette série de BD peut tout à fait évoluer dans un meilleur sens par la suite, après avoir posé ses bases. Elles raconte donc le quotidien d’une adolescente souffrant du trouble dissociatif de la personnalité, avec l’avantage d’être présenté de façon abordable pour le public cible (jeunesse, ados), avec une histoire au bon rythme, accompagnée de dessins très sympathiques et agréables, faisant la part belle aux couleurs et aux formes douces. La façon de représenter les personnalités est également bien trouvée, chaque couleur de cheveux indiquant une personne différente, l’héroïne ne sachant pas encore officiellement qu’elle souffre de cette maladie. Mais ce qui m’a rendu la lecture mitigée est effectivement cette absence de diagnostic dès le début, et surtout la présence d’un certain fantastique à la Split avec une autre personnalité plus malfaisante. Cela ne colle pas au réalisme du reste de la BD, qui parle aussi bien de l’adolescence et ses thématiques, que de la recherche de son identité et de celle de la véritable famille de la jeune fille. Comme si les auteurs hésitaient entre ces deux aspects, sans arriver à les concilier totalement, entre psychologie et fantastique, sans se décider non plus à choisir entre les deux : ce qui est d’autant plus dommage pour un thème si rarement abordé en littérature jeunesse. Mais les autres tomes corrigeront peut-être le tir.
Tomie – Junji Ito
Tomie n’est au départ qu’une lycéenne, assassinée tragiquement par ses camarades de classe. Puis elle revient le lendemain, vivante, comme si rien n’était arrivé. Mais Tomie est maintenant différente, immortelle, belle et fascinante, rendant les hommes fous d’elle, au point qu’ils finissent toujours par la tuer. Et le cycle recommence à chaque fois.
Première œuvre de l’auteur, Tomie a connu plusieurs arcs narratifs sur dix ans, témoignant de l’évolution du style, du dessin et des intrigues de Junji Ito. On distingue aisément un côté brouillon, parfois maladroit, qui ne cesse de s’affiner à chaque « nouvelle » de ce manga relatant les existences de Tomie. On oscille toujours pour savoir ce qu’est vraiment la jeune femme : une lycéenne devenu un esprit vengeur ? Un démon réincarné à chaque mort ? En tout cas, la protagoniste n’est plus là que pour amener son entourage à la déchéance et à la mort, usant de son charme pour séduire et tourmenter les hommes, mais également fasciner les femmes qui rêvent de lui ressembler, devenir une enfant de substitution pour un couple âgé, ou une mère pour un jeune garçon…Qu’importe, puisque tous ceux qui l’approchent finiront fous ou la tueront, après lui avoir offert une vie confortable où ils cèdent à ses moindres caprices. Mais l’horreur du manga vient aussi de la façon de ressusciter de cette entité monstrueuse : Tomie peut repousser comme un parasite de chaque morceau de son corps démembré, utiliser ses cheveux greffés pour prendre le contrôle d’une autre femme, son sang donner naissance à un écho de Tomie dans un autre liquide ou à travers la moquette d’un tapis, quand le personnage ne donne pas naissance à de multiples clones d’elle-même, qu’elle cherche alors à tuer comme une certaine Molly Southbourne. Tomie est belle et indépendante des normes sociales qui l’entourent, mais abominable, comme le dévoile ces deux artistes qui essayent de reproduire ces traits et lui montrent un double visage déformé ; différente des humains, guidée seulement par ses désirs et ses caprices, et capable de revenir à partir de phalanges découpées s’il le faut, occasionnant des scènes de body horror à déconseiller aux âmes sensibles. Une lecture intéressante, mais qui m’a parfois laissée à distance devant son refus d’explication sur Tomie en elle-même et pour l’histoire en général.
Death Note : Short Stories – Ohba Tsugumi & Obata Takeshi
11 ans après la publication du dernier tome de Death Note, les créateurs du manga nous entraînent au gré de six nouvelles dans l’univers de Light Yagami.
Death Note a été le manga qui m’a donné envie de découvrir ce genre à l’époque de sa sortie : je ne suis pas forcément plus connaisseuse qu’à l’époque, mais je garde une profonde affection pour cette série au suspens terrible et aux personnages anti-héroïques au possible. C’est donc avec plaisir et nostalgie que je me suis replongée dans ce manga. L’occasion de redécouvrir Ryûk, Near ou les conséquences sur leur monde, des années après la mort de Kira, par de nouveaux possesseurs du Death Note, ou en replongeant dans le passé de L, ou bien en découvrant le chapitre pilote à l’origine du manga. En dire plus serait trop dévoiler ces histoires courtes, qui évidemment n’égalent pas la brillance des 13 mangas précédents, mais qui valent le détour pour les fans et permettent de se replonger avec plaisir dans ces histoires mêlant dilemmes moraux, échecs psychologiques entre les différents opposants, et toujours un brin d’humour grinçant de Ryûk.
Quant à Jean de Florette & Manon des Sources de Marcel Pagnol, j’ai eu le plaisir de les découvrir pour le challenge Un mois, un classique, et j’en parle par ici !
J’ai commencé The Promised Neverland aussi, pour l’instant je trouve ça chouette ! Et c’est prévu que je lise Le chant d’Achille prochainement, j’ai hâte.
Tiens, ça fait aussi longtemps que j’ai envie de découvrir John Boyne ! Je prends note 😀
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J’espère que la série continuera à te plaire ! Elle m’a séduit jusqu’au bout en tout cas. Et le Chant d’Achille était vraiment top aussi… Ah, je ne suis pas la seule à avoir marqué ce nom dans ma tête ! Je souhaite qu’il te fascine autant que moi, quand tu le découvriras. Tu me diras par lequel ?
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Ton avis sur Héroïnes de jeux vidéo confirme ce que j’avais pu lire sur Twitter. À oublier donc !
J’espère ne pas être dérangée de la présence du fantastique dans Elles même si cela m’avait bien plu dans Split.
Quant à Il n’est pire aveugle, je ne connaissais pas, mais je le note pour moi et pour mon père, qui devrait l’apprécier.
J’attends de relire la série avant de me plonger dans Death Note : Short Stories…
Merci pour ces très bons avis de lecture qui restent concis, mais passionnants.
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Tu peux oublier Héroïnes de jeux vidéo sans regret ! Après, je suis critique envers Elles car j’ai lu d’autres livres traitant du sujet, du coup, c’est le manque de précisions par rapport à d’autres ouvrages qui m’a déconcertée.
Il est dur, Il n’est pire aveugle, mais il vaut le détour…
Oui, j’ai rarement envie de faire des articles « coups de coeur » qui se focalisent sur un seul livre plus en longueur. Je devrais m’y remettre ! Merci pour ton passage !
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Eh bien, en voilà encore des mois riches en lectures, et très variées une nouvelle fois ! Tu me fais quasiment découvrir tous les titres, mis à part Le Chant d’Achille, que l’on a beaucoup vus dans les rayons des libraires, mais auquel je n’ai pas encore donné sa chance, mais il a l’air vraiment intéressant, voire poignant ! Quant aux nouvelles histoires courtes de Death Note, je l’ai vu passé aussi, sans trop oser me lancer dans la lecture, mais ce que tu écris m’a convaincue, je pense que je vais être ravie de retrouver les personnages… (Et cela me fait repenser au choc que j’ai eu à la fin de l’histoire originale… je crois que je n’en suis toujours pas remise ! 😉 )
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Franchement, je recommande le Chant d’Achille les yeux fermés, tellement il est beau,poignant, regorgeant du plaisir à nous partager sa mythologie et son univers à chaque page. Et pour Death Note Short Stories, certes, c’est tellement court, ça ne peut avoir l’intensité du reste de la série, mais on replonge dans l’univers avec plaisir…je « déteste » toujours autant la fin du manga, pour moi, la vraie fin est celle de l’animé…plus humaine, plus sensible, plus belle aussi dans sa mise en scène. Comme on disait à l’époque, la fin de l’animé est pour les pro-Light Yagami, celle des mangas pro-Near et celle des films japonais, pro-L. C’est toujours étonnant quand j’y repense, ces variations finales autour de la même histoire !
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Coucou Hauntya ^^De belles lectures dans ce billet, et joliment diverses ! Le hors-série Death Note est dans ma liste d’achats ^^
Pour Héroïnes de jeux vidéo, c’est vraiment dommage, j’avais très envie de le lire en voyant la couverture mais vu ton ressenti il risque de m’agacer très fortement. Je ne comprends pas comment on puisse nier le sexisme de ce milieu O_O
C’est amusant que tu parles d’A copier 100 fois aussi, il fait partie de ma liste aussi, comme il est court et sur un thème de société ^^Birthday me paraît intéressant mais peut-être plus long et complexe …
J’ai passé ton avis sur Promised Neverland, je n’en suis qu’au tome 8, chut 😀
Je te souhaite de belles lectures en août !
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Coucou Lynnae, ça me fait plaisir de te relire ! Merci pour ton passage ! Oui, Héroïnes de jeux vidéo est un désastre, je ne comprends pas non plus ce qui s’est passé avec cet ouvrage. Je ne nie pas les recherches ou la variété des héroïnes présentées, mais vraiment la façon dont c’est fait. C’est irrespectueux à bien es égards. A copier 100 fois se lira très vite, tu verras ! Birthday n’est pas forcément complexe en soi, mais je le trouve un peu lent. Si tu cherches des romans sur la transidentité, je te conseille davantage le fabuleux Normal(e) de Lisa Williamson, qui se lit vraiment bien et dont j’ai trouvé l’intrigue plus sympathique. Et The Promised Neverland… tu verras, mais les mangas tiennent leur promesse ! Je te souhaite aussi de très belles lectures en août 🙂
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Aaah merci pour Promised Neverland, j’ai beaucoup d’espoirs pour cette série 😀 Je note ta suggestion pour Normal(e), rien que le titre est très parlant.
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Je lirai le roman Birthday pendant les vacances, (à moins que tu l’aies en ta possession et que j’attende un peu). Soulagée que The Promised Neverland se termine bien. J’ai hâte de finir la collection de mangas. Je lirai aussi le one shot de Death Note.
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Tu auras toute la collection Death Note très bientôt 😀
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Quel bilan sidérant et que de belles lectures !
Le livre Héroïnes de jeux vidéo a l’air vraiment aberrant ! Effectivement, je me serais attendu, comme n’importe qui je suppose, à un ton féministe et radicalement différent ! Je suis scotchée…
J’avais beaucoup entendu parler de Celle dont j’ai toujours rêvé sans avoir eu l’occasion de le lire, mais je me dis qu’il faudrait que je prenne quand même le temps de le découvrir. La justesse du ton que tu évoques me donne bien envie… A copier 100 fois aussi d’ailleurs, Antoine Dole étant un auteur que je voudrais découvrir depuis tellement longtemps ! (pour ses romans car je connais déjà certaines de ses BD)
L’histoire de Bessie Coleman semble incroyable ! Si tu ne l’avais pas précisé, j’aurais cru qu’il s’agissait d’une fiction ! A emprunter à la bibliothèque !
Sinon, tu parles de plein de livres qui me tentent, ce qui est terrible car je n’ai pas ton rythme de lecture et ce ne sera jamais possible de tout lire ! ^^
Oh, et je suis tellement contente de lire ton avis si positif sur Le chant d’Achille ! J’ai tellement adoré ce roman qui m’a serré le coeur. Je l’ai trouvé tellement beau et touchant en plus d’être passionnant…
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Après, c’est un bilan sur deux mois, ça aide ! C’est vrai que sur la transidentité, Celle dont j’ai toujours rêvé est vraiment un bon livre, qui plus est par une autrice concernée. Antoine Dole m’a aussi beaucoup émue par sa justesse en si peu de mots, je ne m’y attendais pas étant donné que je ne le connais que de loin pour Mortelle Adèle.
Alors, j’ai un peu déchanté en fouillant sur Wikipedia, j’ai l’impression que la vie de la vraie Bessie Coleman était moins trépidante que son alter ego en BD. Mais il n’empêche qu’elle a quand même eu une vie incroyable cette femme, et quel symbole ! Si on ne m’avait pas dit que c’était une personne réelle, je serais sans doute passée à côté aussi.
C’est notre cycle éternel de nous inspirer pour des futures lectures, mais on n’aura jamais le temps de tout en effet. X) mais qu’on ne se mette pas la pression ! Oh oui, Le chant d’Achille est vraiment, vraiment beau. Il hante autant que Circé après lecture, et quelle fresque épique… quels personnages et quel destin ! J’espère que Miller écrira encore un autre mythe.
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Même sur deux mois, je trouve ça impressionnant ! Peut-être parce que je lis vraiment au ralenti en ce moment.
Dommage pour Bessie Coleman, même si ça reste intéressant ! J’essayerai de l’emprunter en bibliothèque si elle y est !
Oui, j’espère aussi que Madeline Miller ne s’arrêtera pas là. Il y a un peu une mode des réécritures de mythes et autres en ce moment, je trouve, mais elle le fait tellement bien…
Non, je ne me mets pas la pression, c’est impossible de tout lire de toute manière. C’est un peu frustrant parfois, mais c’est comme ça !
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